La religion et Napoléon
D’après H. Guillemin, op.cité
« Le divin », Napoléon s’en est toujours à peu près autant que d’une guigne ou d’une prune pourrie.
C’est un réaliste.
Ce Jésus qui n’a probablement jamais existé, dira l’empereur. Et il complète sa pensée devant Roederer : « ma politique religieuse est simple ; mahométan au Caire, papiste en Italie et en France, si je gouvernais un état juif, je commencerai par rétablir le temple de Salomon. »
Et à La Fayette, il dira : « Je mettrai les prêtres encore plus bas que vous ne les avez laissés avec votre Constitution civile. Sous moi, un évêque se trouvera honoré de dîner chez le Préfet. »
En 1800, Napoléon, s’en ouvre à Roederer, il est assuré que « S’il n’est pas le maître des prêtres, le gouvernement à tout à craindre d’eux…Grosse erreur, celle des gens qui disent : les prêtres ? Il n’y a pas à s’en occuper. C’est comme si l’on disait : voilà des individus avec des torches allumées, qui rôdent autour de la maison, laissez-les faire. Absurde .»