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Si ça n’est pas un clin d’oeil du destin, cela y ressemble fort. Wesley Schneider, tout comme le munichois Arjen Robben, retrouvera Madrid et son fief, Santiago Bernabeu. Viré comme un malpropre du Real en 2009, le néerlandais sera, en effet, bien présent le 22 mai pour la finale de la ligue des champions. Au détriment du FC Barcelone qui brûlait d’envie de conserver son titre dans l’enceinte de son rival. Mais l’Inter aura tremblé jusqu’au bout. Du moins à partir de la 84ème minute. Car les nerrazurri tenait bien le match en main, appliquant à la lettre le plan-Mourinho. Anti Messi. Comme à l’aller, l’argentin bien muselé, n’a su faire la différence. Esseulé, harcelé, il n’a pu faire disparaître le goût d’inachevé qui persistait. Comme le reste des joueurs barcelonais. De gauche à droite. Devant comme derrière. Les blaugranas se sont heurtés à un mur. Noir et bleu. Et l’expulsion de Thiago Motta n’y a rien changé. Cassant le rythme, harcelant les espagnols jusqu’à plus soif, l’Inter faisait déjouer le Barça. Et en seconde mi-temps, même refrain. Tout le monde derrière, fermez les écoutilles. Eto’o, rangeant son ego de côté, découvrait même les joies de la vie à l’arrière. Et pour tout le monde pareil. Diego Milito jouait aussi bas que son frère, de l’autre côté. Schneider était reconverti défenseur. Et plus les minutes s’égrenaient, plus l’intensité diminuait. Et alors que l’Inter semblait totalement maître de son destin, ultra dominateur dans les airs, impeccable dans les duels, Bojan, d’une tête, faisait douter la défense italienne. Panique à bord. Et Pique, avant-centre d’un soir, de redonner vie au Camp Nou. D’un superbe but, le défenseur central ralluma la flamme. Qui ne tarda pas à s’embraser quelques minutes plus tard alors que Bojan inscrivait le but de la qualification. Mais monsieur De Bekker, qui avait décidément le coup de sifflet facile, le refusait pour une main discutable de Touré. Et la roue tournait. L’an passée Chelsea était venue se casser les dents face au barça.en demi finale. Cette fois, c’est Mourinho qui exultait. Et permettait à son président, Massimo Moratti, de rêver de marcher sur les traces de son père, Angelo, deux fois vainqueur de cette coupe des clubs champions (1964,1965) à la tête du club. Pour que le rêve devienne réalité, il faudra battre le Bayern, impressionnant hier face à Lyon.
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