Ils sont
toujours là, les économistes qui n’avaient rien vu venir en affirmant le contraire et qui prédisaient une reprise rapide par la suite. Ils ont depuis quelques années prouvé leur inutilité et
qu’ils n’ont de science que celle des ânes. La différence est que, ces animaux sont eux utiles et intelligents.
Pendant plus de
vingt ans, ces imbéciles « lettrés » n’ont cessé de mettre en évidence « les bons élèves de l’Europe » et leurs taux de croissance exceptionnels, l’Espagne, le Portugal et la Grèce. Selon leur
propre langage, « les faits sont têtus » et la crise n’est pas terminée. Il y a ceux qui n’ont rien compris et qui ne comprendrons jamais et ceux qui sont au service du système et dont la mission
est d’en minimiser les effets. Ils sont les valets de pied du capitalisme et ses porte rapières .
Le capitalisme est
une crise permanente, avec des cycles dont l’un prépare le suivant jusqu’à l’apothéose de l’impérialisme, ultime phase de sa barbarie la plus barbare. Moralisation et régulation semblent n’être
qu’une vaste rigolade, pourtant jurées la main sur le cœur. La spéculation reprend de plus belle, plus vive que jamais et permet de mettre des Etats et des Nations en situation de faillite . La
paupérisation n’est plus seulement relative, elle est et s’étend. Le processus ne peut que se poursuivre avec des périodes plus ou moins aiguës , c’est toute l’histoire du capitalisme. Le
système n’est pas malade, il n’a jamais été autant lui même , le capitalisme. Les profits n’ont jamais été aussi colossaux dans une guerre de tous contre tous , dont quelques uns tirent les
ficelles et les bénéfices.
Une fois de
plus c’est le peuple et le travail qui paie et les voleurs sont toujours honorés. Une nouvelle phase de racket , voilà ce que préparent les tenants du système capitaliste.