Denis Guedj, mathématicien, écrivain, est mort samedi dernier. Sylvestre Huet, journaliste à Libération, en fait un beau portrait aujourd’hui. Personnage atypique, Denis Guedj a passé sa vie à explorer les manières de rendre accessibles les mathématiques, ou peut-être plutôt ce que sont les mathématiques. Universitaire à Paris 8, rendu célèbre avec son roman Le théorème du perroquet, il a en permanence mêlé mathématiques, écriture, culture de manière plus générale.
Cette action, cette passion, font du bien aux mathématiques. Il est trop commun d’écarter les sciences de la culture, alors qu’elles en font partie, même si elles ont leurs propres règles différentes de domaines plus artistiques. Mais pour un mathématicien, les maths ont une dimension esthétique, et il est toujours triste de constater que de nombreuses personnes les voient comme un domaine inaccessible, souvent associé à de la souffrance.
Merci à Denis Guedj d’avoir contribué à donner une autre image des maths, qui ne sont pas un outil à sélectionner, mais avant tout une magnifique activité cérébrale, créative. Une activité où la beauté est souvent présente, et qui plus est féconde.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble