Je ne sais pas si vous êtes comme moi mais plus on me bassine avec un roman, plus j'ai envie de l'envoyer aux orties et de l'assassiner. C'est comme le film le plus génial du monde de la planète entière qui arrache sa race, t'as juste envie que ce soit un petit truc. Par pur esprit de contradiction. Et parce que les bien pensants te soulent ! Et voilà ce qui m'arrive avec "Fume et tue" d'Antoine Laurain. Roman qui traîne au milieu des multiples autres encore à lire. Il a l'air bien sympathique, cet auteur. Un physique à la Gainsbourg faussement nonchalant. Le voilà il y a un mois fraîchement désigné "Prix deQuoideneuf "du nom d'une Cécile qui fait dans "le bloggounet littéraire chéri"...(sic)
Je pense que dans les faits, cela lui fait sérieusement une belle jambe. A la soirée de remise de prix, entre quelques membres du jury, des habitués et des invités hagards (enfin, non, y avait juste moi d'hagard, du genre "qu'est-ce que je viens bien faire dans cette galère"), il devait quand même se poser la question le charmant Antoine qui souriait, très poliment. Voilà un prix né de nulle part. Une sélection parmi des romans lus en 2009 mais qui ont pu être publiés des siècles plus tôt: Rabelais et Rons
Bon, je vais me tenir à carreau parce que je vais finir sur l'échafaud ou le bûcher..ou les deux, mon général! Donc me voilà repartie avec ce livre sous le bras et sa dédicace. Charmante comme le monsieur Je vais savourer le moment où je vais tourner les pages..Je ne sais pas: j'ai juste envie de fumer, tuer..et pondre une critique..assassine! Et si je l'aime ce roman, je fais quoi? Je le brûle quand même!