Los Angeles, Aniki Yamamoto, un yakuza rescapé d’une guerre de clan débarque de Tokyo. Pour échapper à un contrat qui court sur lui, il retrouve son demi frère, Ken devenu petit dealer. Très vite, Aniki forme son propre clan composés de japonais, d’afro-américain et d’hispanique sur les règles qui régissent les yakuzas…
Aniki, mon frère est une co-production entre les Etats-Unis et le Japon. L’alliance Tokyo-Los Angeles marche-t-elle ? Il en ressort un goût âpre. Une saveur particulière. C’est du Kitano auquel on a droit. Il n’y a pas de doute. On y retrouve une œuvre à la fois drôle et émouvante mais aussi l’aspect posé de la mise en scène. La violence y est présente, une violence tout de même plus rude. Des caractéristiques propres au cinéma de Takeshi Kitano. Une marque de fabrique en somme. Mais qu’est-ce qu’il semble clocher alors que le film ne pose pas de problème en soit ? Le dépaysement ? Son côté trop américain ? Sa mixité des origines dans le clan que le personnage de Kitano forme ?
> Rediffusion le samedi 12 juin, 20h30, cinéma 1
I.D.