Grâce aux lecteurs du Post, qui m’aident constamment à m’améliorer – j’ai banni à 90% le second degré de mes billets notamment grâce à eux – je sais que je n’ai pas le droit avant 48 heures de vous révéler les noms des éliminés de « Pékin Express » d’hier. Ma tâche est facilitée aujourd’hui par le fait que j’ai pris l’aventure en cours de route et que j’ignore donc totalement les prénoms du père et du fils qui ont viré du jeu. Il faut dire que l’émission retombant dans ses travers, j’ai du les voir 90 secondes à l’écran, le temps de me dire que leur éloignement venait sans doute du fait que le fils était probablement gay, ce qui fait finalement beaucoup de gays dans cette cinquième saison de « Pékin Express ».
Il n’est guère aisé donc, à cause du « Docteur House » de prendre une émission de télé-réalité en cours de route et là je l’avoue, il m’a fallu un léger temps d’adaptation, durant lequel j’ai fustigé les candidats, trop mous à mon goût, qui découvrent seulement dans le troisième épisode que « Pékin Express » est un jeu et que donc compétition ne rime pas avec solidarité (de toute façon, ça ne rime pas en général…). Le couple gay belge a, lui, apparemment, compris que pour aller aux Galápagos – seuls les premiers à rejoindre Stéphane auront la chance de s’y rendre -, il ne fallait pas aider les autres équipes en course à plier leurs tentes, ce qui faisait au passage une très mauvaise pub pour Décathlon. Le couple de personnes âgées en a été fâché, mais c’est le jeu après tout… Ils n’étaient pas en plus au bout de leur peine puisque étrangement leur voiture a ensuite servi de véhicule aux deux jeunes gens pour rejoindre l’aéroport où le taquin Stéphane était caché. Je dis bien « étrangement » parce que je trouve bizarre que cet équatorien ait eu à la fois le temps de véhiculer les vieux puis d’emmener sans même râler d’autres candidats à l’aéroport.
Les gays belges ont donc gagné leur qualification directe pour le Chili et un petit séjour en compagnie de tortues géantes au Galápagos, qu’ils regretteront certainement en découvrant qu’ils ont été aussi « choisis » pour leurs réflexions savoureuses reprises dans « Pekin Express, ça continue ».
On va dire que le hasard a très bien fait les choses pour la production et que ce chauffeur était vraiment motivé à consommer de l’essence pour des nèfles…
Nos gays envolés, les autres candidats ont du attaquer une course traditionnelle semée d’embûches. J’ai été encore un peu agacée par le côté très jeu de pistes de l’émission, avant de me laisser aller et d’entrer dans l’émission.
Avant de participer à l’épreuve d’immunité, les candidats devaient se munir du régime de bananes le plus lourd possible. A ce petite jeu, le frère et la sœur asiatique et la tante et sa nièce l’emportent devançant, et là je vais de ce clic le vérifier un couple, particulièrement hargneux. Au terme d’une épreuve d’immunité dantesque, durant laquelle les candidats ont du vider un camion contenant une tonne de bananes puis reconstitué le logo « Pékin Express » avec des cageots avant de le transporter avec un engin de chantier, les deux femmes l’ont emporté.
Mais j’ai surtout été fascinée par la réaction de Frédéric et Jessica. La jeune femme a littéralement pété les plombs après un différend sur la nourriture et pourri son compagnon le traitant avec une régularité désarmante de « con », d’abruti ou de « Molière », ce que je n’ai pas bien compris. Le jeune homme n’a pas été en reste et a expliqué que de toute façon elle était nulle et pas qualifiée pour l’aventure. Après visionnage de leur sympathique portrait, je comprends mieux leur relation.
Parmi les autres événements notables de cette étape, Matthieu, le sosie de Ben Stiller, et Cécilia, qui s’affirment apparemment comme les nouveaux amoureux sportifs, qui sont arrivés derniers de l’étape de la semaine dernière, ont reçu en handicap, la charmante Luce et ses canaris, ce qui a donné lieu en deuxième partie de soirée à un point réjouissant sur les meilleures « handicaps » du jeu. J’avais oublié les œufs d’Harold ou le cactus de Cynthia et de sa belle-mère. En revanche, Martha, la catcheuse, est toujours dans mon cœur comme les poissons des deux copains sportifs de la saison 2.
Finalement, le couple formé pour l’occasion l’a emporté pour la deuxième fois, malgré l’ascension épineuse de plus de 400 marches à l’arrivée. Luce, le handicap, y a résisté également, frôlant juste la mort à l’arrivée. Les retraités ont devancé le père et le fils, qui n’ont pas survécu à l’étape.
A ce stade du jeu, je n’ai pas de réels favoris à la hauteur des bébés ou des hôtesses de l’air corses, mais j’apprécie Hoang et Quyen pour leur côté gentiment décalé.
Pour les autres, j’ai déjà joué au jeu des similitudes. Cécilia a un petite côté Yasmine, mais son Harold ne ressemble pas au médecin belge. Les retraités ressemblent à tous les vieux qui ont concouru dans le jeu, tantôt ultra motivés, tantôt un peu victimes des autres, plus dans le jeu.
Je suis amusée par les nouveaux modèles de couple. Ainsi, les gays font leur apparition dans le jeu comme la tante et sa nièce. Il me manque cependant le couple décalé – beau-père / beau-fils – belle-mère / belle-fille – qui se vouvoie à la Morta et Loulou par exemple.
Pourtant, je crois beaucoup en cette saison et j’ai l’impression qu’elle a un peu décollé hier soir...