Les constructeurs de serveurs ont décidé de revoir l’architecture et les configurations de ces derniers.
Depuis que la virtualisation est devenue à la mode en 2006, les constructeurs proposent des configurations pour la virtualisation avec l’hyperviseur pré-installé sur le disque dur. La virtualisation n’aura pas épargné l’architecture des serveurs qui vont devoir s’adapter avec un travail à faire principalement sur la mémoire, les entrées-sorties et les fonctions d’administration liées au matériel.
• La mémoire
Aujourd’hui, lorsque de nombreuses machines virtuelles sont installées sur un même serveur physique, la mémoire présente certaines limites, d’où la nécessité de l’étendre. D’autant plus que VMware vSphere 4.0 porte à 1 To l’espace géré. Une adaptation de la mémoire des serveurs est plus qu’une priorité. IBM et Cisco, ont développé des chipsets qui permettent de casser les limites imposées par Intel. Ainsi, l’IBM X3950 peut atteindre 1 To. Tandis que les serveurs Cisco UCS montent à 384 Go.
• Entrées-sorties
Une autre source de problème que posent aujourd’hui les serveurs ; les capacités d’entrées/sorties (SAN et LAN). Cette problématique a amené les constructeurs a mettre au point des technologies adaptées.
• Fonctions d’administration liées au matériel
Les constructeurs de serveurs mettent en avant des produits qui unifient la gestion des couches virtuelles et physiques en prenant en considération les spécificités de leur matériel.
Il s’agit par exemple d’IBM System Director ou de HP Proliant Essentials. Parmi les fonctions proposées par ces offres figurent notamment le P2V (migration d’un serveur physique vers un serveur virtuel), déjà proposée par les éditeurs d’hyperviseurs.
Les constructeurs œuvrent de plus en plus afin de proposer des configurations dédiées à la virtualisation. La gamme USC de Cisco ou encore l’offre HP Blade System Matrix sont dédiées à la gestion de machines virtuelles et physiques.