Je voudrais aujourd’hui vous faire partager un coup de cœur, que dis-je, un coup de foudre pour ce court-métrage, Screenwriting: A Love Story, qui met en scène une scénariste tocarde qui, non content d’avoir une imagination galopante, se rêve en héroïne de ses propres films.
C’est juste ENORME !
Attention pépite en or massif, ce court-métrage d’Eric Yang (écriture, réalisation & montage) est à hurler de rire, enfin, quand on apprécie l’humour de scénariste…
Outre des situations criantes de vérité, d’une séance de pitch foireux à des sessions d’écriture pour le moins délirantes, en passant par l’incontournable scène au cours de laquelle la meilleure amie de l’héroïne lui conseille de se consacrer enfin à un vrai métier, vous y trouverez des clins d’œil à Twilight, mais aussi aux univers de Jane Austen, et Quentin Tarantino.
Je rêverais, à titre personnel, de voir cette scénariste, incarnée par Dixie Perkinson, avoir les honneurs de sa propre série. Pensez donc, elle est à la fois ringarde et solitaire, fleur bleue et hystérique, tellement looseuse qu’elle travaille encore… sur une vieille machine à écrire mais totalement in love de sa profession ! Dix minutes trente de pur bonheur et une séance de pitch finale qui tirera des larmes aux plus endurcis (oh, ça va, hein!)…