Cliquable
Pivois Yann
Photo cor. Alain Biais
Autorisation du 03/02/2005
Avec l’arrivée du soleil, Yann Pivois n’a cessé de s’illustrer depuis le début du mois. Reste à concrétiser.
Le néo-Poitevin, de retour dans les rangs amateurs, enchaîne les places depuis quelques semaines. Il lui tarde désormais de grimper sur la plus haute marche du podium.
Après cinq saisons à défendre les couleurs bretonnes dans le milieu professionnel, Yann Pivois, 34 ans au compteur, est redescendu dans le milieu amateur. Sans regrets, le Cycle Poitevin
correspondant bien à ses attentes. « L'ambiance est vraiment sympa, je me sens bien dans cette équipe. Les jeunes sont à l'écoute et n'ont pas baissé les bras malgré un début de saison
difficile. C'est agréable. »
De début de saison difficile, il en fut également question pour lui. « J'avais prévenu Franck (Faugeroux, le directeur sportif) que cela serait sans doute le cas car je n'aime pas
le temps frais. » Il montra néanmoins le maillot, mi-février, sur le Tour de Basse Navarre, l'une des manches de l'Essor Basque, puis s'adjugea la troisième place à Saint-Savin, mi-mars.
Mais il est clair qu'avec l'arrivée des beaux jours, ses résultats sont montés en flèche. Depuis début avril, Pivois fait la course devant : Louisfert (6e), Redon (5e),
Dun-le-Palestel (5e). Samedi, à Orvault, il est encore passé tout près, n'étant devancé que par son ancien coéquipier, Sébastien Duret (Bretagne Schuller). « Lorsque Sébastien a
attaqué, j'étais dans la roue de deux coureurs de l'UC Nantes. Je pensais qu'ils allaient faire l'effort, ils ne l'ont pas fait. Ils m'ont dit après la course qu'ils étaient cuits. J'ai ensuite
essayé de revenir seul mais n'ai pas pu recoller. »
Le Nazairien n'a-t-il pas payé là le fait d'être le seul représentant du Cycle dans l'épreuve ? « C'est sûr qu'en choisissant de faire des courses près de chez moi, je n'ai pas l'apport du
nombre. Les grosses équipes sont avantagées. On l'a vu dimanche avec Vendée U (sur les Boucles de la Loire). Mais je m'en tire bien quand même. »
Seule la victoire lui fait défaut. Il n'en sera pas question samedi lors de la 3e manche de la Coupe de France, le Grand Prix du Muguet (Limousin). « C'est un contre-la-montre et
donc pas trop ma tasse de thé, concède cet adepte des parcours usant et assez vallonné. J'essayerai néanmoins de rentrer dans les 30 pour offrir des points à l'équipe. » Dimanche,
il prendra la direction de Marzan (Morbihan) avant d'enchaîner du 6 au 9 mai avec l'Essor Breton. Une épreuve dont il a déjà gagné une étape lors de l'édition 2005, s'adjugeant aussi la
troisième place au général. « Pourquoi pas récidiver ? », annonce un Pivois qui pourra, là, compter sur ses coéquipiers. Rendez-vous est pris.
Emmanuel Esseul
Sa fiche
Né le 20 janvier 1976, au Mans
Clubs successifs : CC Vierzon, UC Bourges, Châteauroux (amateurs) ; cinq saisons chez Jean Floc'h, Armor Lux, Bretagne Schuller (professionnels) ; Cycle Poitevin (amateurs).