A suivre… Tim Burton
Edward Scissorhands - USA, 1990
Catégorie: Film avec de la danse
Réalisation: Tim Burton
Chorégraphie: Tim Burton
Avec: Johnny Depp, Winona Ryder, Dianne Wiest, Anthony Michael Hall, Kathy Baker, Robert Oliveri, Conchata Ferrell
Edward n'est pas un garçon ordinaire. Création d'un inventeur, il a reçu un cœur pour aimer, un cerveau pour comprendre. Mais son concepteur est mort avant d'avoir pu terminer son œuvre et Edward se retrouve avec des lames de métal et des instruments tranchants en guise de doigts. Un jour Peg, représentante en cosmétiques, pousse la porte du manoir dans lequel il vit reclus, et décide de le ramener chez elle.
Pitch récupéré sur Allociné
Certainement le film le plus culte de Tim Burton, celui de la rencontre avec Johnny Depp, mais surtout celui qui a confirmé et propulsé son style unique sur le devant de la scène. Sur fond de mélange parfait entre son goût pour le gothique/baroque et le style rétro coloré tout droit sortit de vignettes dessinées, le réalisateur continue d’explorer ses thèmes de prédilection: le conte, le duo amoureux façon belle et la bête, la figure du anti-héros, le lien maternel.
J’ai découvert ce film sur le tard, quelques jours avant la sortie de Sleepy Hollow, difficile alors de faire abstraction de l’aura qui entourait ce premier Edward. Pourtant dès les première notes de Danny Elfman lors de ce générique tout simplement parfait, tout ce que j’avais pu entendre s’est effacé et je me suis laissée emportée. Si je trouve parfois le scénario un peu facile dans sa structure, je suis toujours conquise par l’univers ici développé. Les regards d’Edward et le côté poétique de ses moments de création, les maisons colorées, les coupes de cheveux, Kym sous la neige et surtout la découverte du jardin d’Edward, un instant lumineux qui me laisse toujours la gorge nouée.
Note:
La danse dans le film
Si Edward aux mains d’argent ne contient pas de scènes de danse aussi développées que dans les trois films précédents du réalisateur, il propose plusieurs instants musicaux qui méritent d’être soulignées et que j’ai rangé dans quatre catégories.
1. Les chorégraphies mécaniques
Le premier instant chorégraphié du film n’est pas humain, ou presque. A la façon des séries animées Disney, Tim Burton s’est amusé à mettre en musique les aller/venues des voitures dans le quartier résidentiel des Boggs, ajoutant ainsi une couche supplémentaire à une esthétique déjà très cartoonesque.
2. Les creations d’Edward
Une idée de mécanique en mouvement qui prend toute son importance dans le personnage d’Edward et ses moments de création. Si la toute première scène nous montrant Edward tailler un des arbres du jardin des Boggs se fait sur fond de commentaires sportifs et applaudissements, les autres sont elles musicales. Que ce soit lors du Show and tell à l’école de Kevin ou en mode salon de coiffure ce sont de véritables chorégraphies que les lames d’Edward exécutent. Et si l’on veut pousser l’analogie encore plugetflashplayer">
4. Les instants grotesques
On retrouve ici une figure comique très burtonienne: le déhanchement grotesque en musique. Après Pee-Wee, les Deitz possédés et Le Joker, voici venue Joyce. Ici la danse est plus que minimale, mais l’idée est bien là.