À en croire le bel Arnaud, elles permettront en toute transparence et après une campagne très ouverte de choisir le meilleur candidat pour représenter la gauche dans son acception la plus large lors des prochaines échéances de 2012. Adviennent donc les primaires pour que l’on choisisse le meilleur candidat ou la meilleure candidate !
À écouter et à entendre - dans ces primaires dont les militants du PS ont demandé qu’elles soient ouvertes - les valeurs qui sont celles des postulantes et postulants (sans réelle surprise gageons-le), les objectifs prioritaires (plus difficile), les moyens à mettre en œuvre pour atteindre ces objectifs (encore plus difficile, compte tenu de la dette et de la crise). Une sacrée foire d’empoigne se prépare-là à n’en pas douter. Après l’indispensable castagne des idées, il faudra des soins d’urgence. Le temps du mercurochrome et de la poche à glace sera court avant de rejoindre l’équipe plus vite que des joueurs de foot taclés après le pschitt-pschitt miracle du soigneur. D’autant plus vite que les fameuses primaires auront lieu assez tard en 2011 pour satisfaire les tenants de DSK, dont notre cher Gérard semble fan si j’en crois les récentes déclarations qu’il a faites sur la chaine Public Sénat, le 22 avril dernier. I want my DSK back dit GC qui déclare « À mon avis c’est le meilleur pour faire à la fois une politique économique crédible et performante et faire de grandes réformes sociales ». Ouf ! Voici l’homme providentiel nouveau. Qui l’eu cru ? GC nous l’a pourtant dit dès le 25 mars sur son blog : « Au regard du projet réformiste que j’appelle de mes vœux, Martine Aubry est aujourd’hui trop conservatrice. » sans oublier d’ajouter aussitôt, in cauda venenum, « Quant à Ségolène Royal, elle avance trop en zigzag pour pouvoir…