Une bien belle semaine marquée par le voyage d’Etat (et de famille) de Nicolas Sarkozy en Chine. Un déplacement qui aurait pu fournir nombre de médaillés, tel Alain Delon qui se dit "humilié" de ne pas avoir été invité (aux frais des contribuables) et très remonté contre "les charlots" de l’UMP et qui, toujours très sûr de lui affirme : "je connais Nicolas Sarkozy. Il me connaît bien. Je pense que les oreilles de certains vont chauffer". Ou encore, Le Figaro qui obtient la palme du léchage de botte de la semaine pour avoir osé qualifier la présence de la mère de Nicolas Sarkozy (aux frais du contribuable) dans la délégation de "premier atout du président". Mais le jury a du faire un choix sévère… mais juste.
1/ David Martinon
Le porte-parole du chef de l’Etat a mis toute la concurrence chaos au sujet de son déplacement en Chine en osant un phénoménal : "le président n'a pas besoin de Rama Yade pour parler des droits de l'homme, pas plus qu'il n'a besoin de Barnier pour parler d'agriculture ou de Lagarde pour parler d'économie".
Pourquoi pas, mais dans ce cas, à quoi cela peut-il bien servir de payer autant de ministres au moment où "l’Etat est en faillite" à en croire le premier de ces fonctionnaires soi-disant inutiles ???
(merci à Farid pour l’info)
2/ Denis Gautier-Sauvagniac
L’ex président de l’UIMM remporte une jolie médaille d’argent (en espèces ???) pour ses 48 heures de garde à vue dans l’affaire de ses retraits "suspects" en liquide des caisses de son organisation. D'importants montants retirés au moment des élections présidentielles de 2002 et 2007 laissent à penser "fluidifier les relations sociales" peut vouloir dire, pour DGS, financer illégalement de campagnes présidentielle.
48 heures de garde à vue pour 26 millions d’euros cela fait quoi qu’il en soit un joli taux horaire de 541 660 euros de l’heure, soit près de 540 Smic mensuels…
3/ Le couple Mégret
Les anciens maires de Vitrolles ont été condamnés par Cour d’appel de Marseille à huit mois de prison avec sursis et à un an d'inéligibilité pour détournement de fonds publics. En effet, la mairie de Vitrolles a déboursé en 2000 et 2001 quelque 75 000 euros pour financer l'envoi de quatre courriers aux maires de France dans le cadre de la candidature du président du MNR à l'élection présidentielle.
Taper dans la caisse c’est déjà pas beau, mais se défendre, comme le fait Bruno Mégret, en criant à la "décision partisane" et au "règlement de comptes politique", là on touche au pathétique…