Panne d’internet hier mes bonnes dames ; point de billet donc, mais tout va bien !
On va causer déjeuner sur l’herbe aujourd’hui. Vous partez en week-end à la campagne, là-bas derrière la zone industrielle ( vous avez déjà roulé deux heures mais il y a toujours des usines des deux côtés de la route), ou en vacances « en province ». Arrive le moment où il faut manger, et surtout faire manger vos enfants. Dans le restau du coin donc. Celui où l’on égorge l’oie devant vous, même que vous pouvez la choisir, celui qui ne sert que du piment, ou alors celui où l’huile pue tellement que les aubergines panées, là, c’est juste pas possible. Vient aussi la fin de week-end, quand on finit les restes dans notre villa-au-rat de location, et où les marmousets ont le choix entre terrine de foie de volaille (maman j’aime pas/ne gâche pas, ça vient de France) ou « salade d’adultes »-ya-des-herbes-vertes-dedans, c’est beurck (et toi t’es beurck ?)
Là tu dégaines tes « fangbian mian » (nouilles pratiques), et à tous les coups tu gagnes. Les enfants adorent tous, c’est concert de « slurp slurp » garanti pendant une demi-heure ; on entendrait presque un cafard ramper une mouche voler. En plus les fangbian mian se trouvent partout, et il suffit d’ajouter de l’eau chaude : dépannage assuré où que vous soyez.
Y compris sur les vols Air France vers la Chine d’ailleurs, avec un certain succès, et pas uniquement auprès de nos amis chinois.
Et vous, les fangbian mian vous aimez ça ?
(attention à l’erreur de débutant : ne pas déchirer l’opercule, il faut l’utiliser pour reboucher le pot le temps que les pâtes gonflent)