Cette technologie biométrique soumise à la Commission permet au consommateur de s’authentifier à l’aide de son doigt lors de ses opérations de paiement. Une fois le gabarit du réseau veineux réalisé en Agence, au sein de la Banque, celui-ci est incorporé dans une nouvelle carte bancaire.
Concrètement, cela permet au consommateur de s’authentifier lors de tout achat en magasin à l’aide de son doigt sans qu’il soit nécessaire de taper un code secret ou de sortir sa carte.
Dans le cadre de son contrôle de proportionnalité, la CNIL a considéré que ce procédé d’identification était conforme à ses préconisations en matière de biométrie notamment en ce qu’il :
- Ne laissait pas de trace ;
- Etait insusceptible d’être capté à l’insu de la personne ;
- Ne renvoyait pas à une base centralisée de données biométriques ;
- Prévoyait la conservation de chaque gabarit du réseau veineux sur un support individuel (carte bancaire) ;
- Etait basé sur le principe du volontariat ;
- Proposait un dispositif de carte « sans contact » communiquant directement avec le terminal de Paiement (TPE) au moyen d’ondes radio chiffrées et sécurisées ;
- Aucun numéro n’est attaché à la carte ou à son porteur.
Précisons que la CNIL a autorisé cette expérimentation pendant une période de six mois à l’issue de laquelle lui sera présenté un premier bilan.
Affaire à suivre…
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