C'est une histoire de famille un peu complexe. (Qui m'a fait penser un peu à Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez. À cause des ramifications. À cause des accents espagnols. Oui, je sais, faible. Oui, je sais, pas comparable pour le fond. N'empêche, c'est le lien qui s'est fait dans ma tête.) Je comprenais ce besoin de fratrie qu'a Santa. En cela, je trouve que Stéphanie Janicot a bien traduit cette quête affective que la plupart des humains partagent. J'ai aimé les petits chapitres qui se grignotent mine de rien, ajoutant leur brique à son histoire de famille. Le dénouement m'a aussi beaucoup plu. Le récit est plutôt classique, hein (pas de révolution ici, c'est une thématique universelle), il n'y a rien de transcendant dans le traitement et l'écriture non plus. Pourtant, c'est une lecture agréable (avec en prime une certaine portée de réflexion sur la famille). Par contre, c'est trop court, on effleure. Avec la plupart des personnages, ça reste un rendez-vous manqué. Gianni, par exemple. Bon sang! Que lui est-il arrivé? Et la relation entre le père de Santa et sa mère? Et, et... J'en aurais pris, avec joie, bien davantage. 4/5