Hong Kong. 1906. Alors que la dynastie Qing règne toujours sur la Chine, Sun Yat-sen, leader nationaliste et républicain s’érige comme opposant. Ce dernier en exil doit se rendre dans la colonie britannique pour organiser la révolte ultime. La cour impériale chinoise en profite pour envoyer des assassins alors que sur place ses partisans organisent sa défense…
Au-delà du fait qu’il soit bien trop long et trop manichéen, Bodyguards and Assassins est un bon divertissement. Certes, il est poussif émotionnellement parlant avec cette sacralisation (tendancieuse) des héros et sa musique stéréotypée permanente. Un divertissement correct qui a le mérite de nous tenir éveillé avec des scènes d’actions qui vaut le coup d’œil bien qu’elles arrivent tardivement. Un décor extraordinaire sur cette reconstitution du Hong Kong du début du siècle dernier, bien qu’on ne dénote pas toujours l’effervescence de la rue, ce chaos citadin si particulier, peu importe (même si c’est dommage). Pourtant, un constat sans équivoque se fait ressentir. Il n’est pas sûr qu’on se souvienne de Bodyguards and Assassins bien longtemps. Aussi vite vu que déjà (presque) oublié. Frustrant. Résultat mitigé donc.
I.D.