Il est indéniable que ces nanomatériaux, plus légers, plus résistants et meilleurs marché offrent des applications multiples : informatique, technologies de la communication, production et maîtrise de l'énergie, biotechnologies, médecine… Comme la mise au point d’implants biocompatibles pour traiter des maladies métaboliques comme le diabète ou des vecteurs de médicaments capables de viser spécifiquement les « organes cibles » ou les tumeurs. Mais il semblerait que le sujet soit plus que polémique. On l’a vu précédemment là avec l’annulation des dernières conférences qui devaient se tenir dans toute le France pour un grand débat national sur les nanotechnologies, à cause d’un trop grand chahut et quelques dérapages. La dernière séance notamment qui devait se tenir à la cité des sciences et de l’industrie le 23 février dernier ici n’a pût avoir lieu. Des mises en garde ont même été clairement établies sur ces nouveaux « nano » matériaux là.
A présent le sujet semble de plus en plus controversé et Valérie Pécresse regrette que l’on soit passé d’un principe de précaution à un principe de suspicion, qui ne permet pas selon elle aux scientifiques d’effectuer sereinement leurs recherches. Elle rappelle les avancées possible grâce aux nanotechnologies en mettant notamment en avant dans une interview accordée au Figaro ici les travaux du Pr Patrick Couvreur de l’Université d'Orsay, dont l'équipe étudie l'exploitation de ces particules « pour cibler précisément les cellules malades et ainsi décupler l'effet des traitements, et en réduire les désagréments » et dont les premiers résultats sur le cancer et le sida sont extrêmement prometteurs. Sujet sensible à suivre donc …
Pour aller plus loin : Autres articles ici, ici, ici, là et là. Plan Nano-Innov ici et là et appel à projets de l'ANR là. « Nanosciences et nanotechnologies : quelles limites ? quelle éthique ? » ici. Nanosciences + nanotechno_et_ethique + nanotechnologie.