Je serai l’invité du JT d’Europe 1, ce mardi à 12h50, pour évoquer la décision du bureau national pour la santé de Suède d’autoriser l’interruption du dispositif de maintien en vie à la demande d’un patient. Une jeune femme de 32 ans, totalement paralysée et dépendant d’un appareil respiratoire depuis l’âge de 6 ans, a, en effet, demandé qu’on arrête de la faire « souffrir ou pourrir plus longtemps » selon ses propres termes.
L’appareil respiratoire, qui la maintient en vie, sera débranché dans la nuit après qu’on ait administré des somnifères et de la morphine à cette jeune patiente. Même si on répond enfin à la demande expresse de cette personne d’être libérée de ses souffrances, on ne peut que regretter la cruauté et l’hypocrisie de la procédure retenue, car on préfère, comme en France, prendre le risque que cette malade se réveille et meurt étouffée plutôt que de lui administrer un produit qui lui permettra de partir sans souffrances…