Si Nantes est connue dans le monde entier, c’est d’abord au Petit Beurre qu’elle le doit, celui de la maison LU notamment. Craquant, croustillant, sympathique et populaire au meilleur sens du terme, il accompagne, depuis des lustres et pour le plus grand plaisir des petits et des grands, goûters enfantins et tasses de thé mondaines.
A tel point qu’on en oublierait presque l’hymne à la mythique digue supposée relier le chef-lieu du 4-4 à la riante localité de Montaigu dans le 8-5 :
En revenant de Nantes
De Nantes à Montaigu la digue, la digue
De Nantes à Montaigu la digue du cul…
Hélas, trois fois hélas, ici comme ailleurs la mondialisation ultralibérale a encore frappé et, avec elle, son sinistre cortège de dégâts sociaux culturels propices à la propagation de violentes ondes de chocs civilisationnels, dont on ne peut que déplorer la funeste brutalité.
Exit semble-t-il le petit beurre bien intégré et place au présumé polygame barbu qui, non content de bouder la (vraie) galette-saucisse et de contraindre ses meufs à se voiler la face pour conduire leurs caisses, irait fourrer sa merguez partout aux frais de ce merveilleux système d’assurances sociales que la planète entière nous envie.
Si « Restons Correct ! » ignore si de tels méfaits méritent ou non le vote par le Parlement d’une Grande Loi permettant de déchoir les coupables éventuels de la nationalité française, nous sommes par contre vivement préoccupés par la réaction de Josette et de Marcel qui, en revenant de Nantes, ont décidé de rendre leur carte du Parti Breton.
Cette importante formation politique milite, on le sait, pour le rattachement de l’ex-capitale des Ducs de Bretagne à sa région « mère ».
N’y voyez pas la conséquence d’un sentiment bassement islamophobe. C’est juste que Josette n’est pas certaine d’avoir envie de passer les jours de pluie derrière les moucharabiés d’un harem armoricain et que Marcel n’a pas les moyens de payer les charges sociales d’un eunuque officiellement déclaré à l’URSSAF…