Regardé Envoyé Spécial dernièrement à la télévision française. La publique. Trois reportages ont retenu mon attention, sujets différents mais un lien entre eux.
Un portrait de Vincent Lindon, un type que décidément j'apprécie.
Un sujet sur les "accrocs du net en Chine" et des "stages" musclés de désintox (manu militari).
Une enquête sur les maisons secondaires. On suit des gens qui ont choisi de s'offrir du mur vacances. Maison, mobile-home, yeux qui pétillent, yeux qui pleurent selon qu'on a ou non de bonnes surprises.
La maison : point commun aux trois sujets.
Lindon évoque les larmes aux yeux celle de son enfance, où il cavalait avec ses cousins au milieu des parents, grands parents, oncles, tantes. Il parle de sa nostalgie, évoque nos temps présents, estime que cette époque est révolue. Mais on sent bien qu'il se dit : quoi que ? Tout le monde lui dit de ne pas comparer ce temps-là avec maintenant. Et lui qui dis, ben si, je compare. Voilà en attendant un type plein de vie, qui rêvait d'être inventeur. Ou chirurgien.
En Chine, le net sert de paravent à des souffrances ancrées. Où l'on entre dans la Chine de l'enfant unique, l'enfant empereur comme ils disent, ces familles à qui l'on imposait un seul enfant. Dégâts garantis. Nerfs en pelote de gamins et de parents qui ne savent plus se battre. Peur en bandoulière. Pour le coup, je me dis en les regardant zut, chez nous, on y va tout droit aussi ! Me vient à l'esprit que c'est la famille qu'on assassine, dans tout ce nouveau monde.
Les maisons secondaires, enfin, et cette idée de l'ailleurs. L'inconscience de certains me trouent le c... Ils galèrent parce qu'ils vont vite en besogne (j'achète un mobile homme sur un terrain de camping et je me fais virer deux ans après parce que j'avais pas fait gaffe que j'achetais pas le terrain ; je construis ma maison à 800 bornes de chez moi mais y'a que des problèmes).
Ambiance sonore