J’ai survolé Ayiti la semaine dernière. Vus des airs, tous les pays se ressemblent. Moins on y regarde de haut toutefois, plus les nuances sont frappantes. Je vole sur Tortugair et par un phénomène naturel (la chaleur emmagasinée par la terre durant la journée s’échappe quand le soleil se fait moins intense), le vol de fin de journée a été assez turbulant. 20 minutes en vol à se faire brasser, un espèce de goudou-goudou aérien. Goudou-goudou est une des appellations (avec bagay la et l’artiste) du tremblement de terre du 12 janvier. On a donc eu un peu chaud, des débarbouillettes essuyaient des fronts perlant, ma voisine levait les bras dans les airs pour appeler Jésus, moins haut que d’habitude il faut dire, on s’en était quand même rapproché un peu. L’autre en avant essayait de faire circuler de l’air dans son décolté, il y avait un peu trop de chaleur dans le corsage. J’arrivais du nord, le prochain coin du pays à être touché par un tremblement de terre selon les sismologues-d’estrades du pays. En plus, on y attend un vaste tsunami qui devrait se rendre jusqu’à Miami en faisant des escales en Jamaïques et à Cuba entre autres. Ça faisait trois mois que je n’y avais pas mis les pieds alors que depuis le début de mon mandat, je m’y rendais 2 ou 3 fois par mois. Les retrouvailles ont été bien évidement chaleureuses et questionneuses. J’ai enfin pu manger dans mon resto préféré, Chez Gros Bébé. Un poisson en sauce comme vous ne pouvez même pas vous l’imaginer. J’étais bien heureux de revoir la serveuse qui m’appelle ‘chéri’. ‘Jean-François, elle appelle tout le monde chéri, même moi !’ m’a dit ma collègue un peu découragée de ma réaction enjouée aux salutations de la serveuse. Les femmes ne comprennent jamais les émotions masculines, c’est pour ça qu’on les garde pour nous !
J’ai survolé Ayiti la semaine dernière. Vus des airs, tous les pays se ressemblent. Moins on y regarde de haut toutefois, plus les nuances sont frappantes. Je vole sur Tortugair et par un phénomène naturel (la chaleur emmagasinée par la terre durant la journée s’échappe quand le soleil se fait moins intense), le vol de fin de journée a été assez turbulant. 20 minutes en vol à se faire brasser, un espèce de goudou-goudou aérien. Goudou-goudou est une des appellations (avec bagay la et l’artiste) du tremblement de terre du 12 janvier. On a donc eu un peu chaud, des débarbouillettes essuyaient des fronts perlant, ma voisine levait les bras dans les airs pour appeler Jésus, moins haut que d’habitude il faut dire, on s’en était quand même rapproché un peu. L’autre en avant essayait de faire circuler de l’air dans son décolté, il y avait un peu trop de chaleur dans le corsage. J’arrivais du nord, le prochain coin du pays à être touché par un tremblement de terre selon les sismologues-d’estrades du pays. En plus, on y attend un vaste tsunami qui devrait se rendre jusqu’à Miami en faisant des escales en Jamaïques et à Cuba entre autres. Ça faisait trois mois que je n’y avais pas mis les pieds alors que depuis le début de mon mandat, je m’y rendais 2 ou 3 fois par mois. Les retrouvailles ont été bien évidement chaleureuses et questionneuses. J’ai enfin pu manger dans mon resto préféré, Chez Gros Bébé. Un poisson en sauce comme vous ne pouvez même pas vous l’imaginer. J’étais bien heureux de revoir la serveuse qui m’appelle ‘chéri’. ‘Jean-François, elle appelle tout le monde chéri, même moi !’ m’a dit ma collègue un peu découragée de ma réaction enjouée aux salutations de la serveuse. Les femmes ne comprennent jamais les émotions masculines, c’est pour ça qu’on les garde pour nous !