Le procès de Charles Pasqua

Publié le 26 avril 2010 par Sylvainrakotoarison

(dépêche)

Le procès de Charles Pasqua

http://www.lepoint.fr/actualites-politique/2010-04-26/pasqua-devant-la-cour-de-justice-le-proces-en-direct/917/0/448014
Publié le 26/04/2010 à 13:18 - Modifié le 26/04/2010 à 19:26 AFP
Pasqua devant la Cour de justice: le procès en direct
19H18 - FIN DU TEMOIGNAGE D'HENRI GUAINO, ANCIEN CONSEILLER SPECIAL DE CHARLES PASQUA. Les deux hommes échangent quelques mots.
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       19H18 - FIN DU TEMOIGNAGE D'HENRI GUAINO, ANCIEN CONSEILLER SPECIAL DE CHARLES PASQUA. Les deux hommes échangent quelques mots.
19H16 - Témoin de la défense. M. Guaino répond aux questions de la défense, forcément favorables à M. Pasqua. "C'est un homme profondément humain, d'une très grande civilité qui ne faisait pas de traitement différent en fonction des titres des personnages avec qui il travaillait", conclut Henri Guaino.
19H10 - Intérêt général. "En toute conscience, je n'ai jamais vu M. Pasqua décider sur un autre fondement que l'intérêt général. Ni l'homme politique, ni le ministre de la République n'a dérogé à cette règle", rajoute Henri Guaino.
19H07 - Très dévoué. Guaino poursuit son éloge en insistant sur sa "profonde estime pour l'homme politique qu'il était et pour la manière dont il a travaillé avec une grande dignité et dévouement. Il a beaucoup compté dans l'idée que je me suis faite de ce que doit être un homme politique. Non pas pour faire carrière mais pour servir un idéal."
19H05 - Dévoué. Guaino dresse un portrait élogieux de l'ancien ministre. "Il travaillait du matin au soir. Un ministre qui avait le sens de l'Etat, avec qui je partageais une certaine idée de la République. Dans l'exercice de ses fonctions, il a toujours mis en avant ses valeurs. Il a toujours servi une certaine idée de l'intérêt général."
19H00 - Européennes. "J'ai rencontré M. Pasqua dans le cadre de sa campagne pour les Européennes (1999). Puis je suis devenu son conseiller économique et social au ministère de l'Intérieur, notamment sur les questions d'aménagement du territoire." relate Henri Guaino.
18H58 - Témoin de moralité. Arrivée d'Henri Guaino. Il lève la main droite et jure de dire toute la vérité rien que la vérité. Il est cité par la défense de Charles Pasqua en tant que témoin de moralité.
18H56 - TEMOIGNAGE D"HENRI GUAINO, ANCIEN CONSEILLER SPECIAL DE CHARLES PASQUA AU MINISTERE DE L'INTERIEUR.
18H55 - Falcone, connais pas. "Solennellement, je vous vous dis que je ne suis jamais allé dans les établissements de M. Falcone", soutient Charles Pasqua les bras ballants.
18H55 - PASQUA S'EXPLIQUE SUR UNE RENCONTRE AVEC FALCONE.
18H53 - Confondu. "C'était un soir de décembre 1996, j'ai entendu un fort accent méridional, je me suis retournée et j'ai vu Charles Pasqua", témoigne Annabelle Tomaszewski, une ancienne secrétaire de Brenco, société de Falcone.
18H50 - TEMOIGNAGE D'UNE SECRETAIRE DE PIERRE FALCONE
18H41 - FIN DU TEMOIGNAGE DE L'HOMME D'AFFAIRES PIERRE FALCONE. Il est congédié par le président "vous pouvez regagner la résidence qui est la vôtre en ce moment. " (la prison, NDRL)
18H40 - Pasqua ? Connais pas. "Monsieur Pasqua n'est jamais venu dans mon bureau. Ca n'a pas de sens ! Je n'ai jamais rencontré M. Pasqua, jure Pierre Falcone. Un ministre ne se déplace pas ainsi." Deux de ses anciennes secrétaires ont pourtant certifié le contraire lors de l'instruction.
18H35 - Vocabulaire limité. "Je ne suis pas familier des financements politiques. J'ai appris le mot "rétrocommission". Je ne suis pas né ici, je ne connaissais pas ce mot. je n'ai jamais pratiqué de rétrocommission", tente d'expliquer Falcone.
18H30 - Précision. L'accusation estime que Falcone a prêté les "coquilles de ses sociétés" pour faire transiter plus de 30 millions de francs vers des intermédiaires. Le 22 février 1994, un million de francs passe ainsi d'un compte de Falcone à un compte de Léandri. Un second paiement de 12 millions de francs le 12 juillet 1994 transite également par deux comptes de Léandri avant d'atterrir sur un compte de... Pierre-Philippe Pasqua.
18H25 - Recentrage. "Pourquoi votre société Brenco perçoit de l'argent et le retransfère à Léandri ?", questionne le président. "On a abusé de mon travail, Etienne Léandri m'a menti. Il s'est fait payer pour un travail que j'avais fait", répond l'homme d'affaires.
18H19 - Difficile à suivre. Très courtois envers la Cour, Pierre Falcone est friand des digressions. "Il faudrait se concentrer un peu", enjoint le président.
18H17 - Zéro bénéfice. "Pas une seconde, je ne peux penser qu'il (Léandri) a des intérêts illicites dans la Sofremi. Je n'ai à aucun moment bénéficié d'un seul centime de ces versements qui ont eu lieu sur mon compte, poursuit Falcone.
18H12 - Un ami de papa. "J'ai connu Léandri à 21 ans, c'était un ami de papa, raconte Falcone. Je ne l'ai plus jamais revu jusqu'en 1993-1994. J'en avais même oublié son existence." L'ombre d'Etienne Léandri ne peut que peser sur cette salle et dans ce procès. L'homme est décédé en 1995.
18h10 - Lassitude. "Pour la énième fois, je répète que je n'ai eu aucun type d'intimité, d'entente secrète ou illicite avec Charles Pasqua. Je n'ai jamais voté pour Charles Pasqua, je n'ai jamais cotisé pour le parti de Pasqua", explique l'homme d'affaires en se tournant vers l'intéressé qui ricane.
18H05 - Comme neige. "En ce qui concerne mes travaux dans la Sofremi, il n'y a jamais eu une once de malhonnêteté, ni calculée, ni préparée, ni accomplie", explique Pierre Falcone d'entrée.
18H04 - TEMOIGNAGE DE PIERRE FALCONE, HOMME D'AFFAIRES. Pierre-Joseph Falcone lève la main droite et "jure de dire toute la vérité".
18H00 - Tiré de prison. Pierre Falcone qui purge une peine de 6 ans de prison liée à sa condamnation dans l'affaire de l'Angolagate, souhaitait ne pas témoigner aujourd'hui devant la CJR. Le parquet a ordonné sa venue.
17H50 - Intermédiaires. Avec Etienne Léandri, Pierre Falcone est l'autre homme d'affaires rétribué pour ses opérations d'intermédiaire dans plusieurs contrats de la Sofremi. 15 millions de francs lui ont été indûment versés selon l'accusation. Ces commissions ont transité via des sociétés écrans sur des comptes dans des paradis fiscaux. Le fils Pasqua a été l'un des bénéficiaires: il a touché ainsi un peu plus de 9 millions de francs. Pierre-Philippe Pasqua a été définitivement condamné à deux ans de prison dont un an ferme pour détournement de fonds. Même peine pour Pierre Falcone.
17H30 - A VENIR LE TEMOIGNAGE DE L'HOMME D'AFFAIRES PIERRE FALCONE.
17H15 - PASQUA SE LEVE. "Je ne pourrai pas laisser dire par le juge que ce que j'ai dit n'était pas la vérité", s'insurge Charles Pasqua qui se lève lourdement. "Je n'ai pas l'habitude de mentir. Je ne suis jamais intervenu dans les affaires de la Sofremi sauf dans l'affaire du Koweit parce qu'elle mettait en cause des intérêts nationaux."
17H10 - UN DES JUGES S'ADRESSE DIRECTEMENT A PASQUA. Pour la première fois depuis le début du procès, un juge interroge le prévenu Pasqua: "Vous nous avez dit la semaine dernière que vous n'étiez jamais intervenu dans les affaires de la Sofremi et là, votre collaborateur explique que vous vous êtes impliqué dans un contrat de déminage au Koweït ? demande le député UMP Warsmann, les joues empourprées.
17H00 - Déshonneur. "J'aurais très bien pu perdre la vie lors de ma garde à vue. Pour un fonctionnaire, c'est une perte d'honneur. Ce que le juge instructeur a écrit, il l'écrit sans que je puisse m'y opposer. Il n'y a rien à faire à partir du moment où il a décidé d'instruire à charge et d'obtenir un étalon de plus à déposer sur le plateau de la balance de la justice", explique B. Guillet.
16H55 - Petit rappel. "Tout cela est très émouvant", ironise l'avocat général. Mais vous avez déclaré devant M. Courroye: "Il (Pasqua) m'a dit que c'était quelqu'un (Léandri) qu'il rencontrait et en qui on pouvait avoir confiance".
16H50 - Main sur le coeur. "Je crois que Charles Pasqua est innocent et c'est pour ça que je témoigne aujourd'hui", insiste B. Guillet. Rires dans la salle.
16H45 - REPRISE DU TEMOIGNAGE DE BERNARD GUILLET . "L'instruction a été rédigée à charge pour compromettre les uns et les autres et renvoyer Charles Pasqua devant ce tribunal, reprend Bernard Guillet. Moi, je ne suis rien dans cette affaire. C'est Charles Pasqua qu'on voulait. Qui? Le juge Courroye l'a cherché avec acharnement et méthode."
16H30 - PASQUA MINIMISE SES RELATIONS AVEC LEANDRI. Amené à s'expliquer Charles Pasque précise que "le contact avec M. Léandri a été établi par Patrick Devedjian dans les années 70 à l'occasion des difficultés du groupe Boussac (textile, NDLR). "Je suis étonné d'entendre Bernard Guillet qui prétend que j'avais des contacts réguliers avec Léandri. Je n'avais rien à faire, rien à voir avec lui. Point final. Je n'ai aucun souvenir de ce dîner mais après tout...je peux avoir oublié."
16H25. Contradiction. Durant toute l'instruction, Charles Pasqua a démenti connaître le fameux Léandri. Ce n'est que du bout des lèvres qu'il a consenti à reconnaître devant la Cour de justice de la République qu'il connaissait "un peu" l'homme.
16H22 - Pasqua, le "Grand". "Vous disiez à l'époque que Pasqua et Léandri se connaissaient bien et qu'ils avaient des relations de confiance", interroge l'avocat général. Réponse de Guillet: "Certainement, ils se voyaient régulièrement, nous avions même eu un dîner ensemble, tous les 3. Comment va le Grand ? me demandait Léandri à propos de Pasqua. il était attentionné. Il voulait aider Pasqua."
16H10 - Bon chrétien. "Vous laissez entendre que tout cela est un montage, monsieur le Président. "Tu ne commettras pas de faux témoignages", en tant que chrétien, je dis la vérité! s'exclame l'ancien conseiller. Vague de rires ironiques dans la salle.
16H05 - Si j'avais su. "J'ignore tout de ces circuits. M. Léandri m'a consenti un prêt pour ma résidence principale. Si j'avais su que l'argent provenait de commissions indues de la Sofremi, j'aurais naturellement refusé", assure Bernard Guillet.
16H00 - Personnage à part. "Ce n'est pas Charles Pasqua qui m'a présenté Etienne Léandri" poursuit Bernard Guillet. Cet homme est un personnage à part. Bien malin celui qui aurait pu savoir qui il était réellement. Il avait une connaissance exceptionnelle des milieux d'affaires internationales. Il aurait été le dernier à me dire qu'il était commissionné par la Sofremi".
15H55 - Inutile. Bernard Guillet affirme qu'il a été "un des premiers à dire et à répéter que la Sofremi ne servait à rien mais qu'elle n'était pas dans le cadre légal d'appels d'offres et que donc on pouvait très bien s'en passer."
15H50 - Aux premières loges. Vous avez bénéficié d'argent de la part de M. Léandri (proche de Charles Pasqua, NDLR). Vous devez être plus au courant que d'autres sur le circuit emprunté par l'argent de la Sofremi ?" demande le président du tribunal.
15H45 - TEMOIGNAGE DE BERNARD GUILLET, ANCIEN CONSEILLER DIPLOMATIQUE DE CHARLES PASQUA.
15H30 - SUSPENSION DE SEANCE. A venir: le témoignage de Bernard Guillet (aucun lien de parenté avec le couple précédent), ancien conseiller diplomatique de Pasqua. Condamné à 6 mois de prison avec sursis et 50.000 euros d'amende dans l'affaire Sofremi, pour avoir touché un prêt de 600.000 francs d'Etienne Léandri.
15H25 - LE DEUXIEME TEMOIN FAIT FAUX BOND. Françoise Poli, femme de l'ancien collaborateur de Charles Pasqua Jean-Jacques Guillet, s'est fait porter pâle malgré les menaces d'amende et de mandat d'amener délivrées par la Cour. Elle ne témoignera pas cet après-midi. "A mon grand regret", confie son mari.
15H15 - Franc-maçon. L'enquête fait apparaître que vous apparteniez à la Grande Loge. Monsieur Léandri en était-il ? Y a-t-il d'autres membres parmi les protagonistes de l'affaire? "Non, ni Léandri ni aucune autre personne n'appartenaient à la Grande Loge. D'ailleurs je ne m'y intéressais pas beaucoup", assure Jean-Jacques Guillet.
15H10 - Innocent. Toutefois, l'information n'a pas permis de démontrer de manière suffisamment probante que Jean-Jacques Guillet et son épouse savaient que les fonds investis par Etienne Léandri provenaient de commissions indues versées par la Sofremi.
15H08 -"Une croix dans le dos". Selon l'accusation, sur les 24 millions de commissions perçues par Etienne Léandri dans le cadre de contrats de la Sofremi, 12 millions ont été versés à la société d'édition du "Quotidien du maire". Nombre de témoins ont rapporté que Léandri avait investi ces fonds sur ordre de Pasqua. A l'époque, M. Léandri parlait du" Quotidien du maire" comme "de la croix dans son dos".
15H05 - Bis. La réponse de Guillet est loin de convaincre la Cour. "Il faut que vous nous expliquiez mieux l'implication de M. Léandri dans un investissement à fonds perdu ?", insiste la députée socialiste Josette Durrieux. "Il estimait que c'était un bon investissement, avance Guillet. Il y avait un certain nombre de choses qui pouvaient intéresser un investisseur. Après la situation économique s'est dégradée. Pourquoi ? C'est très difficile de parler à sa place !"
15H00 - Interrogation. "Quel est l'intérêt pour quelqu'un de verser de l'argent pour un journal qui ne paraissait plus ? s'enquiert le député UMP Warsmann, l'un des douze parlementaires de la Cour de justice de la République. Réponse de Guillet: "A l'époque Monsieur Léandri était malade ! ".
14H55 - A charge. La défense enfonce le clou. A votre avis, pourquoi l'instruction est-elle à charge contre M. Pasqua ? Pour son ancien collaborateur "Les enquêteurs avaient la volonté d'incriminer Charles Pasqua. Il y avait des rumeurs sur son implication, sur son financement politique...et parfois les enquêteurs eux-mêmes sont victimes de rumeurs. On ne peut pas démontrer l'indémontrable" estime Jean-Jacques Guillet.
14H52 - Insistance. Guillet revient sur les liens Pasqua-Léandri. "J'exclus totalement qu'il y ait eu des relations entre Pasqua et Léandri. Je n'en ai jamais été témoin. J'avais de bonnes relations avec les deux hommes. En mon âme et conscience, je pense qu'il n'y avait aucune relation entre les deux hommes. Dix ans d'enquête n'ont pas réussi à prouver de liens entre les deux hommes", ironise-t-il, très à l'aise. 14H48 - Neutralité. La défense de Pasqua rappelle que jamais dans "Le Quotidien du maire" il n'y a eu de prise de position en faveur de l'ancien ministre de l'Intérieur. "M. Pasqua n'a jamais été consulté. J'avais le souci de différencier mes activités politiques et journalistiques", précise Guillet.
14H45 - Amis ou simples collègues ? L'ancien collaborateur relate ensuite sa rencontre avec Charles Pasqua. 'Je l'ai connu en 1976 puis j'ai suivi son parcours politique. Je ne travaillais pas de manière constante avec lui, à part dans les Hauts-de-Seine. "Mais en 1994, insiste l'avocat général, vous aviez des conversations de stratégies électorales?". "Oui, naturellement, mais rien d'anormal entre deux députés", rétorque Jean-Jacques Guillet.
14H42. Via le Liechtenstein et la Suisse. "A l'époque de l'instruction, Vous ne paraissiez pas intéressé par le financement de votre journal. J'ai relevé 18 fois dans la procédure l'expression "Je ne sais pas", s'étonne l'avocat général qui rappelle "le circuit étonnant de financement de ce journal via des comptes au Liechtenstein et en Suisse."
14H40 - Charges. "Vous étiez responsable de la ligne éditoriale et de la recherche de fonds de ce journal, pouvez-vous préciser ? demande l'avocat général à Guillet qui répond: "Nous voulions être au service des élus locaux. Et oui, je devais trouver des partenaires, c'était logique. Tous les journaux font cela !"
14H38 - Liens. L'ancien collaborateur de Pasqua poursuit: "Je connaissais Léandri, je connaissais Pasqua mais j'ignore toujours aujourd'hui s'il y avait des liens entre les deux hommes.", affirme Guillet.
14h35 - Rayures roses. Pendant le témoignage de Jean-Jacques Guillet, Charles Pasqua, rayures roses sur cravate rouge, semble en retrait tout en suivant attentivement les débats.
14H30 - Où va l'argent ? "Il faut bien que l'argent soit allé dans la poche de quelqu'un ? s'étonne le président de la Cour. Jean-Jacques Guillet répond indigné: "Je ne comprends pas votre question ! Je ne peux pas accepter cette remarque, s'insurge-t-il. C'était une entreprise normale: salaires, charges, papier... Léandri ne posait aucun problème pour moi, c'était un investisseur sérieux. Il n'y avait pas de question." précise-t-il.
14H25 - Insolite. Le journal de Guillet cesse de paraître en juillet 1993. Etienne Léandri a tenu formellement à continuer à verser des financements. Il tenait à aller jusqu'au bout de son "devoir d'actionnaire", confie Jean-Jacques Guillet, partisan lui, de déposer le bilan.
14H20 - Manne. Etienne Léandri, proche de Charles Pasqua vole au secours de cette publication de Guillet. "Je m'engage formellement à faire en sorte que ce journal garde son indépendance". Entre 1993 et 1994, Etienne Léandri a apporté via des investisseurs différents près de 12 millions de francs au "Quotidien du maire".
14H15 - TEMOIGNAGE DE JEAN-JACQUES GUILLET, UN PROCHE DE PASQUA,. Avant Pierre Falcone et Henri Guaino, Jean Jacques Guillet se présente à la barre. Jamais inquiété par la justice, il a un long cheminement politique avec Charles Pasqua. Elu conseiller général en 1986 puis député des Hauts-de-Seine en 1993, il est l'un de ses plus proches collaborateurs. En 1987, il cofonde avec Philippe Tesson "Le Quotidien du maire". Dès le début, la publication rencontre des difficultés liées, selon lui "au modèle économique de la revue" et au "contexte général de la presse".
14H10 - FALCONE ET GUAINO ATTENDUS. Pierre Falcone, déjà condamné à deux ans de prison dont un ferme dans cette affaire de la Sofremi, est attendu à la barre en fin d'après-midi. L'actuel conseiller de Nicolas Sarkozy, Henri Guaino, est également attendu en tant que témoin de moralité cité par la défense. Entre 1994 et 1995, il était conseiller spécial de Charles Pasqua au ministère de l'Intérieur.
14H05 - Volte-face. Jeudi, la première journée d'auditions dans cette affaire a été marquée par la volte-face de l'ancien PDG de la Sofremi, Bernard Dubois. Alors qu'il avait dit avoir eu connaissance de rétrocommissions servant à financer les activités politiques de Charles Pasqua, ce dernier a affirmé devant la Cour: "Aujourd'hui, je dis clairement que je n'ai jamais eu connaissance d'un système de financement des activités politiques de Charles Pasqua et pour lequel on m'aurait désigné à la tête de la Sofremi".
14H00 - La Sofremi au menu. Cette journée de lundi est consacrée au dossier de la Sofremi, un organisme vendant du matériel de police à l'étranger et dépendant du ministère de l'Intérieur. Des commissions illicites ont bénéficié à des proches de Charles Pasqua en marge de contrats passés par la Sofremi. L'argent versé en échange des contrats transitait principalement par l'homme d'affaires Pierre Falcone ou Etienne Léandri, proche de Charles Pasqua mort en 1995, via des sociétés écrans dans des paradis fiscaux. Selon l'accusation, une part importante de cet argent a bénéficié à l'entourage de Charles Pasqua, notamment à Pierre-Philippe, son fils unique.
13H55 - Le procès de l'ancien ministre de l'Intérieur Charles Pasqua pour trois affaires de corruption présumée se poursuit cette semaine devant la Cour de justice de la République (CJR). Le verdict est attendu le vendredi 30 avril.