Big Brother & The Holding Company #1-BB&THC;-1967

Publié le 26 avril 2010 par Numfar

Big Brother & The Holding Company #1-BB&THC-1967

Big Brother & The Holding Company #1-BB&THC-1967

Publié le 26/04/2010 à 17:03 par rockclassics

Big Brother & The Holding Company #1 :

Janis Joplin : chant

Sam Andrew : chant, guitare

James Gurley : guitare

Peter Albin : basse, guitare

David Getz : batterie

Janis Joplin naît en janvier 1943 à Port Arthur, Texas dans une famille religieuse dans laquelle elle semble étouffer et développe très tôt une personnalité rebelle et artistique.

A l’adolescence elle s’intéresse au chant et la peinture, mais souffre des remarques désobligeantes de ses camarades qui la trouvent grosse et moche et l’affublent de surnoms peu envieux comme “truie” ou “monstre”.

Influencée par les chanteuses de blues comme Bessie Smith ou Big Mama Thornton, Janis quitte sa famille à 20 ans pour tenter l’aventure à San Francisco.

Elle y découvre un monde artistique en pleine ébullition et fait le plein d’expériences fortes, bonnes comme mauvaises : elle commence à toucher aux drogues dures et consomme de grandes doses d’alcool, principalement du Southern Comfort, un whisky fabriqué dans le sud des Etats-Unis.

En 1964, elle forme un duo folk/blues avec le guitariste Jorma Kaukonen (futur Jefferson Airplane) avec qui elle enregistre quelques titres.

Mais en 1965, ses amis, effrayés par sa descente aux enfers, réussissent à la convaincre de retourner dans sa famille à Port Arthur, d’arrêter les excès et de reprendre ses études.

Janis est donc bientôt de retour à l’université mais continue de donner des concerts réguliers dans la région, ou elle surprend dans ses interprétations des classiques de blues et devient rapidement une gloire locale.

En 1965, à San Francisco, deux amis Peter Albin et Sam Andrew décident de former un groupe de folk-rock : Big Brother & The Holding Company, rejoints bientôt par James Gurley et le batteur Chuck Jones.

Janvier 1966, celui-ci est remplacé par David Getz.

Le groupe donne de nombreux concerts, principalement à l’Avalon Ballrom, qui devient leur lieu de résidence.

Devenu l’un des quatre ou cinq meilleurs groupes de la ville, ils sont alors contactés par Chet Helms, un promoteur, qui leur conseille d’engager une chanteuse texane qui l’a beaucoup impressionné : Janis Joplin qui rejoint le groupe en juin 1966.

Il faudra passablement de temps pour que les quatre musiciens et Janis réussissent à trouver leur son, qui de folk-rock tirant sur le country, évolue vers un acid-rock déjanté, habité par la voix bluesy de leur chanteuse.

Fin 1966, ils sont signés par une petite maison de disque de jazz : Mainstream Records.

En décembre 1966, le groupe enregistre en quelques jours leur premier album.

Malheureusement pour eux, Mainstream n’a pas l’intention de le publier, du moins pas tout de suite.

Durant les 6 premiers mois de 1967, le groupe s’améliore grandement et devient l’une des principales attractions musicales de San Francisco.

En juin 1967, le groupe est programmé pour le premier grand festival de rock, le festival de Monterey.

Je ne sais pas ce que les musiciens avaient pris ce jour-là, mais le groupe va probablement y donner son pire concert, (voir leur interprétation catastrophique de “combination of the two”) mais heureusement pour eux, Janis est en pleine forme et elle est la révélation de ce festival.

Profitant du buzz, Mainstream publie ce même mois un premier single : “blind man-loneliness”, mais le single n’obtient qu’un succès local.

En juillet 1967, Mainstream publie enfin leur premier album : “Big Brother & The Holding Company” (#60 US), produit par Bob Shad.

Bye bye baby (St. John)

Easy rider (Gurley)

Intruder (Joplin)

Light is faster than sound (Albin)

Call on me (Andrews)

Coo coo (Albin)

Women is losers (Joplin)

Blindman (Joplin-Andrews-Gurley-Albin-Getz)

Down on me (trad.)

Caterpillar (Albin)

All is loneliness (Moondog)

The last time (Joplin)

La première version de l’album ne contenait que 10 titres (sans “Coo coo” et “The last time”), mais certaines sources affirment qu’ils y figuraient sans y être crédités .

D’autres sources affirment que ces deux titres n’y figureront que lors de la première réédition.

Cet album est une énorme déception, d’abord parce que c’est celui d’un groupe qui ne s’est pas encore trouvé, qui se cherche encore, c’est la raison pour laquelle il y a beaucoup de folk-rock, de country, et très peu de blues ou d’acid rock.

L’autre raison est que Mainstream étant un label de jazz, le producteur a volontairement adouci le son du groupe.

Ensuite les compositions originales du groupe ne sont pas terribles et qui plus est, Janis ne chante que sur une moitié des titres.

Les meilleurs titres sont “intruder”, “call on me”, “women is losers”, le fabuleux “down on me” qui laisse entrevoir le futur de miss Joplin ou encore “the last time”.

Des nombreux singles extraits (le dernier “coo-coo-the last time” sera publié en novembre 1968), seul “down on me” se classera dans les charts (#43 US).

Vers la fin de l’année 1967, Big Brother est signé par la maison de disques Columbia.

© Pascal Schlaefli


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