Le gendarme de l’industrie financière américaine, la puissante SEC est tombée sul’ cul. Euh, je devrais plutôt dire… dedans. Au plus fort de la crise financière qui a secoué la planète en 2008, des hauts gradés de la Securities Exchange Commission perdaient leur temps à zieuter des images pornos.
Était-ce un accident, un moment d’égarement, une distraction passagère? Pas de chance. L’enquête interne révèle certains des 33 cadres pincés, enregistraient des photos sur le disque dur de l’organisme. Un directeur régional a quant à lui, par inadvertance accédé 16 000 fois à des sites pornos en un mois. Personne ne pourra se défendre en mentionnant qu’il travaillait attentivement et observait du coin de l’oeil seulement quelques images coquines. On a recensé une moyenne de 27 clics à l’heure sur les sites et fichiers qui traitent de l’effet de levier dans le pantalon.
Le cas plus pathologique est celui d’un avocat interne qui passait 8 heures par jour à éplucher des gendarmettes virtuelles plutôt que des rapports annuels. Un job à temps plein quoi. 8 heures par jour! J’espère qu’il prenait des pauses de temps en temps pour aller fumer. Celui-ci téléchargeait tellement d’images pornos qu’il avait rempli son ordi à pleine capacité. Il a alors dû stocker ses trouvailles sur des dizaines de CD et de DVD qu’on a retrouvé dans une boîte cachée dans son bureau.
Les États-Unis contrôlent 50% de la finance mondiale. Ils ont un rôle planétaire et une responsabilité énorme entre les mains. La bulle immobilière et la crise du papier commercial sont le résultat du manque de supervision et l’abandon du contrôle du moteur économique aux mains de chacals et de prédateurs spéculateurs. Le peu de sérieux des dirigeants de la SEC est pathétique et nous rappelle cruellement que l’argent et le sexe mènent le monde… Même lorsque le maximum de rigueur et de concentration est requis.