Après avoir fait l’objet de vives critiques pour non respect de la vie privée et pour atteintes à la protection des données personnelles , c’est aujourd’hui la politique de gestion des clichés recueillis par Google qui est contestée par le Groupe de Travail sur la protection des données (G29), groupe réunissant l’ensemble des CNIL Européennes.
En effet, ces dernières déplorent l’absence d’information des populations concernées par le passage des Google cars et recommandent qu’un avertissement soit publié par voie de presse, Google ne pouvant se contenter d’une simple annonce au travers de son site internet.
Allant même plus loin dans les contestations, le Groupe de Travail estime que la durée d’une année de conservation des originaux des photographies non floutées et non publiées, n’est nullement justifiée.
En effet, avant toute publication en ligne des photographies prises, un système automatisé permet de flouter certains éléments de l’image tels que les visages, les plaques d’immatriculation, les panneaux de signalisation… Ainsi, détenir la photographie originale permettrait de remédier aux erreurs générés par des faux positifs en floutant un élément qui ne devrait pas l’être.
Cependant, pour la commission, le faible taux d’erreur sur les images de Street View ne justifie en rien une durée aussi longue, et préconise, de ce fait, une conservation maximale des clichés pendant six mois.
Affaire à suivre…
Sources :
-Article sur le site « Silicon »; Voir le document