Ces dernières semaines s'est déroulé sous les yeux de la presse et du public un feuilleton à rebondissements, digne d'un film indien. Je vous raconte (vous l'avez peut-être déjà lu dans Le Monde).
La meilleure joueuse de tennis indienne, Sania Mirza, annonce, fin mars, qu'elle va épouser l'ancien capitaine de l'équipe de cricket pakistanaise, Shoaib Malik, un Pakistanais, évidemment. Quoi ? Un mariage avec l'ennemi ?
Quelques jours plus tard, une Indienne dénommée Ayesha Saddiqui fait savoir à la presse que Shoaib Malik est déjà marié avec elle, et dépose une plainte contre lui.
Sur ce, la police confisque son passeport à Shoaib Malik qui vient d'arriver à Hyderabad (Andhra Pradesh) où réside sa future épouse et où le mariage doit avoir lieu. Les parents d'Ayesha Siddiqui veulent que Shoaib signe les papiers de divorce avant de se remarier.
Shoaib déclare alors qu'il n'avait que 20 ans lors des faits évoqués, qu'il s'était fait "avoir" par Ayesha qui lui avait envoyé une photo qui n'était pas d'elle, et qu'il avait donné son accord de mariage par téléphone (!).
Après avoir finalement signé des papiers de divorce, Shoaib a pu épouser Sania (photo) avec 3 jours d'avance, le 12 avril, pour couper court à tout autre événement imprévu.
Ouf, ils sont mariés. En principe l'épouse va habiter le domicile de son mari ; mais ils vont peut-être s'installer en terrain "neutre" à Dubai.
Et Sania gardera-t-elle sa nationalité indienne pour continuer à jouer pour l'Inde ? Ses sponsors vont-ils la suivre ?
P.S. Toute cette histoire n'est pas très claire, mais j'ai renoncé à chercher des explications logiques dans un univers où les arrangements avec la loi se font dans le monde secret des people.
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