Tout ce temps,
tout ce temps je t’ai alertée
Des minutes,
des heures à vouloir expliquer,
Dire les choses,
disséquer ce futur proche,
Tu étaispire que la roche,
aucun souffle ne sortait de ta poitrine,
les poings crispés,
un silence pesant,
Tu es restée là si prostrée,
que moi-même inquiété,
De cette attitude relou ,
j’ai commencé, à déconner,
Cela fera quelques années, au premier juin de cette année Un soir tu t’es donnée la mort, et aucun reste de ton corps, Nada, rien retrouvé ; alors, disparition ? Seconde vie ? Ça fait bizarre, hier on était assis au bar, j’ai commencé A déconner, sur le bon et le mauvais, et une femme Me regardait, comme un miroir de cette année, Ou tu avais décidé d’ partir, sans jamais nous donner les clefs !