on dirait bien que le vent tourne du coté de Goldman Sachs… et que le film "la firme" est en train de basculer dans le réel, sous nos yeux !
"Les banques d'investissement comme Goldman Sachs n'étaient pas de simples courtiers, elles étaient les promoteurs intéressés de produits financiers risqués et complexes qui ont favorisé l'éclosion de la crise", écrit Carl Levin, le président de la Sous-Commission sénatoriale permanente d'enquête" (USA)
ou encore :
"Dans le quatrième courriel divulgué, un manager de la banque (Goldman Sachs) réagit aux mauvaises nouvelles annoncées par les agences de notation qui ont fait perdre de l'argent à de nombreux investisseurs. "Il semble que nous allons nous faire beaucoup d'argent", se réjouit le manager. Ce à quoi répond son interlocuteur : "oui, nous sommes bien positionnés".
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> Il semblerai que les autorités de tutelle de la finance internationale comme la "Financial Services Authority (FSA)" de la puissante City, découvre naïvement les agissements des banques d'investissement… belle hypocrisie alors que le principe même des "positions à court terme" qui permet de gagner de l'argent en pariant sur une baisse est pratiqué depuis des lustres. Que celui qui parie sur une baisse des "subprimes" continu de vendre ces même produits financiers à ses clients investisseurs, ça a l'air de choquer… moi je n'y voit que la même logique qui a produit la domination des marché financiers sur l'économie du monde réel, poussé à son paroxisme. Lâchement, tous ces "des grands prédateurs de la City" vont s'offusquer parce que pour une fois, ils sont les dindons… et Goldman vas être le vilain petit canard du mois d'avril, essentiellement pour des raison politiques en Grande-Bretagne ; en France : tout va bien selon Mme Lagarde…
En guise de conclusion sur le sujet :
"Quant au patron de la filiale allemande, Alexander Debelius, il a provoqué un vif tollé en déclarant que Goldman Sachs "n'avait pas d'obligation à promouvoir le bien commun". Qui dit mieux ?