Ce qui va suivre devra rester entre nous. Voici ma derniére peripétie.
Alors que je sortais de ma séance de Power Plate, toute ennivrée par les endorphines, mes pas m'ont guidé non pas sur le chemin du retour, mais au coeur de la Presqu'île. Le bien-être m'ayant fait tourner la tête, je me suis même surprise à révâsser devant une robe de mariée Nicolas Fafiotte ( la faute à Louisette), moi la phobique de l'engagement. Bref, je poursuis, cahin caha, mon chemin.
J'emprunte le rue Emile Zola -mon côté snob/bobo/bourgie (rayez la ou les mention(s) inutile(s))- et file rue de Brest. Comme beaucoup de lyonnais, je ne prête plus attention à la place des Jacobins. Je file pour arrêter (encore une facétie de mon inconscient) devant la boutique The Kooples.
photo: made by my BlackBerry Deux femmes, d'âge indéterminé, vulgaires (en toute subjectivité) franchissent le seuil de la porte avant moi. Quel affront ! Heureusement, elles semblent avoir trois francs six sous de jugeote et ressortent aussitôt. A moi la boutique. Je peux examiner chaque piéces de la collection femme. Mon oeil excercé remarque cette piéce : crédit photo: The Kooples. Je demande à la jeune vendeuse (qui a peut-être la moitié de mon âge) d'essayer cette robe dans ma taille. Passage en cabine et essayage). Mes jambes sont aussi blanches que la jeune-fille sur la photo (et comme tous les jours de l'année), qu'importe. Je sors et me mire. La longueur de la robe est fidéle au visuel. A l'approche de la quarat'aime, je ne voudrais pas être mise en quarantaine. Je retourne dans la cabine, remet mon jean pour mesurer le potentiel de cette robe portée en tunique. Verdict ? Le jugement sera rendu en huis-clos.