Magazine Culture
A peine rentrée de concert, que j'écris ma chronique, à croire que je deviens productive, dis donc.
Ce soir encore, j'ai traversé tout Paris, et tout ça pour les beaux yeux de Marina Diamandis. Enfin pour sa voix plus exactement, celle de Marina & the Diamonds.
Le rendez-vous est donné Porte de la Chapelle, dans les studios de Canal, pour une nouvelle fois assister à l'enregistrement de l'émission l'Album de la semaine. Cette fois-ci je zappe les Guignols, j'ai vu, c'est drôle, mais pas tant que ça. Finalement ça n'a peut-être pas été l'idée du siècle parce que ma pote et moi, on s'est retrouvée au premier rang. Et tout devant avec la caméra face à toi, je t'assure qu'on faisait pas les malignes. Surtout quand le cameraman a décidé d'être "drôle" et de filmer au niveau des jupes... Allez les filles on serre les cuisses ou on croise les jambes comme maman nous a appris à le faire.
Marina se laisse un peu désirer, "on a perdu la chanteuse" nous annonce le chauffeur de salle -décidément on est drôle chez Canal- pour finalement arriver sous un tonnerre d'applaudissements -très naturels...-. Une petite brune vêtue d'une simple robe noire bordée de lanières de cuirs perchée sur de hauts talons arrive donc, entourés de quatre jeunes hommes en costume, à l'apparence, ma foi, pas désagréable. La chanteuse, tout sourire, lance un grand "Boooonjouuur", suivi d'un bref signe de main et entame aussitôt l'amusant, Hollywood issu depremier album:The Family Jewels . La jeune galloise enchaîne avec le déjà célèbre I am not a Robot qui a le don de me rendre toujours un peu triste, aller savoir pourquoi.
Après avoir rectifié son rouge à lèvre elle s'installe au clavier pour interpréter le doux Outsider. La puissance de sa voix prend toute son ampleur sur ce titre et on ne peut s'empêcher de penser à la voix de Florence & the Machine ou à celle de Natasha Khan (Bat for Lashes)
La demoiselle de 24 ans aime le show et cela se voit, elle a beau s'être quelque peu plantée dans les temps sur le dernier morceau, elle explose de rire et c'est reparti de plus belle pour mon titre favori Obsessions. A nouveau elle vérifie son rouge à lèvre auprès du charmant bassiste, -décidément ça m'a l'air bien compliqué d'être à la fois jolie et chanter pour la jeune fille- avant de poursuivre avec Oh No! et Shampain. Finalement, elle clôture ce mini-concert avec l'inclassable Mogwli's Road, qui oscille entre cris d'animaux et performance vocale.
Ah oui et tiens, puisque j'ai réussi à chopper ma place pour Foals et que je suis donc d'une humeur partageuse voilà leur dernier clip, Spanish Sahara :
Foals - Spanish Sahara
Foals - Spanish Sahara (Mount Kimbie Remix)