![LA SOLiTUDE. Vincent Delhomme TURQUIE-2009-(2)-069](http://media.paperblog.fr/i/313/3139663/solitude-vincent-delhomme-L-1.jpeg)
Elle assouvit le bruit en mangeant son silence Pour le faire naître plein – continu – désormais – aveugleElle disparaît dans sa présence
Le fil de la filiation – le fil calme
Elle s’éloigne – car le faible n’est que bourdonnement De ses oreilles – car le faible n’accepte que le définiQui saignent presque – car le faible rejette à raison l’intensité
En réponse à la solitude L’être insupportable mais titubant quand même S’oublie au sein des multitudes Dans sa place infinitésimale Et s’accroche à ces autres Béquilles Parfois les crocs plantés Dans ses jambes Et se faufile, semblable Et s’unit à son, ses, nos besoins de mêler nos cris En regardant, cons mais heureux Le rond blanc accroché au plafond noir Sa limite se poursuit dans les autres Chacun possède une once de ses potentialités Ses horizons se succèdent au travers d’autres yeux Il aime parfois ce qu’il y voit Et son dégoût même souvent le fascine Alors il faut… frère… me dire Semblable à mes mots, le pourquoi ? Et pourquoi ces échos de citernes vides Appelant assoiffées à des pleins impossibles ? Pourquoi ?
Projet humain de nos plus tendres hainesGrouillons-nous sur du rien ? Lumière et ombre… L’idée serait d’être ensembles Et d’aller voir là-bas si j’y suis !!!
… Nous y serons sans doute à nous attendre