L’approche de la bulle, le moment où le dernier joueur non payé est éliminé du tournoi, ce moment dramatique dans une épreuve de poker, se fait sentir.
A chaque tapis annoncé, les joueurs se lèvent des tables pour voir se dérouler le coup. En effet chaque élimination est désormais importante et stratégique, puisque les joueurs shortstacks redoutent l’élimination synonyme d’un résultat nul en terme de gains. De leur côté les chip leaders jouent leur rôle et imposent le rythme à la table, on vole les blindes, et on ne s’en cache même pas. Tout ceci se nomme le « bubble factor » ou facteur bulle en version francisée.
Facteur aggravant ce phénomène, les blindes viennent de passer à 5000/10.000, antes 1000. Désormais, entre chaque coup joué il y a plus de joueurs debout, qu’assis. On s’observe, on cherche le prochain joueur susceptible de sauter…
Il reste 37 joueurs dans ce 4e Super satellite, ici, à Nice, la tension est palpable, plus que 3 joueurs à éliminer, et les 34 qualifiés pourront souffler un peu, avant de chercher à décrocher l’un des 3 tickets pour les Championnats du monde.