Magazine Cuisine
Aujourd'hui, en prélude à une semaine de calme et de repos dans les « Dentelles de Montmirail », nous étions invité par Fiona et Laurent afin de partager un grand moment d'amitié.
Le lieu du « combat »
Amuse-bouches variés
Condrieu, La Berne 2007, domaine Philippe Faury : Nez typiquement sur l'abricot et la menthe confite. Une bouche sur un beau gras, équilibrée, toujours sur l'abricot. Une finale très saline, une légère pointe d'amertume. Peut-être un manque de vigueur (molesse = acidité faible ?). BIEN +
Condrieu, La Bonnette 2007, domaine Rostaing : Nez boisé, légèrement vanillé, demi-salin, sur la poudre de ris, l'abricot (léger) et les fruits exotiques. Bouche dans un premier temps sur l'alcool puis, après aération, qui apparaît très puissante et équilibrée. Abricot confit, très légèrement boisé. Belle trame acide qui tient le vin, le rend salin et sapide. TRES BIEN
.
Oeuf cocotte au foie gras frais, parfumé à la truffe
Chablis Premier Cru La Forest 2002, domaine Dauvissat : un nez d'abord végétal agréable, sur le céleri et les fleurs blanches. Une légère pointe mentholée et vanillée. Bouche ultra-complexe, fraîche, élégante, un peu crayeuse après aération, à la fois sèche et grasse, sur une belle acidité sans astringence. Finale salivante, minérale et en même temps réglissée et sur le caramel. Une très grosse charpente. EXCELLENT
(retour en fin de journée sur le fond de bouteille - pour la route - même impression que le midi avec un supplément de droiture, de minéralité et de charpente).
Côte de veau, morilles « maison » et légumes variés
Crozes-Hermitage, La Guiraude 1995, Alain Graillot : Un nez sudiste, sur la garrigue et les olives noires, puis le pruneau. Une bouche assez rustique quoique élégante, très droite, à peine évoluée. Finale accomplie, qui possède une belle mâche. EXCELLENT
Châteauneuf du Pape, château la Nerthe, Les Cadettes 1993 : Nez plus fondu, assez évolué, presque confit. Bouche tannique, qui possède une légère granulosité gourmande. Epicée, réglissée et fondue. Très beau soyeux. TRES BIEN +
Que dire de ce dessert : simplement une tuerie !
Coteaux de l'Aubance, 1998, Bablut : un nez floral, réglissé, sur un demi-oxydatif gourmand. Un vin plus moelleux que liquoreux, de demi-corps et dont le côté miellé se marie à merveille avec le dessert. Très belle buvabilité sur une finale qui révèle des amers agréables. TRES BIEN +
Pour finir, un Vouvray moelleux, Clos Baudoin 1989, domaine du Prince Philippe Poniatowski : Nez « Muscadet poudré ». Bouche veloutée, légèrement miellée, sur un équilibre demi-sec sans oxydation. Belle finale sur des amers agréables. TRES BIEN
Un grand merci à l'ami Laurent pour son accueil et ses belles bouteilles. Un immense merci à Fiona pour ce fabuleux repas qu'elle nous a préparé. A charge de revanche en terres australes !!!
Un dernier regard vers la garrigue nimoise avant un retour dans les montagnes vauclusiennes.
Les vacances commencent bien.
Bruno