Alors qu’Israël renvoie les propositions des USA et de l’opinion mondiale au déni de s’y conformer à la légalité. Ni de les écouter ou de se soumettre aux résolutions internationales, à propos de l’annexion de Jérusalem et la construction de logements. Les organisations palestiniennes arrivent enfin à mettre la main dans la main.
Le Fatah et le Hamas, mettant de côté leur rivalité, ont pour la première fois depuis leur rupture en 2007, manifesté ensemble ce mercredi 21 avril 2010. Ils étaient entourés de toutes les factions palestiniennes présentes dans la bande de Gaza et plus d’un millier de palestiniens qui se regroupés au niveau du point de passage d'Erez, frontalier entre la bande de Gaza et Israël, ont marqué de leur présence cette concorde.
En même temps le président l’autorité palestinienne Mahmoud Abbas, est invité à se rendre dès le mois prochain de mai à se rendre aux Etats-Unis. Contrairement aux accueils distants faits à Benjamin Netanyahou à tous ses 7 fois qu’il s’est déplacé en quelques mois auprès des USA, pays dont il est originaire et où il espérait redynamiser les lobbys avec lesquels il a une main forte pour que le locataire de la Maison Blanche, Barack Obama, change son attirance pour mettre fin au conflit. L’actuel président américain a refusé lors des 2 seules fois où il a rencontré le 1er ministre israélien, car les 5 autres déplacements seuls ses conseillers l’ont reçu, de partager les déclarations et la photo traditionnelle du perron qui sont faites devants les médias.
Dans le cadre de ripostes à la spoliation des palestiniens de leurs terres, le Boycott d’Israël lancé et suivi, encore modestement, avance d’une manière jamais vue à travers le monde. Comme le montre l’encyclopédie Wikipédia, consulter le lien, le mouvement du boycott date d’avant 1947 date de la création de l’Etat hébreu. Laligue arabe a mis en œuvre le boycott formel du sionisme puis d'Israëldès le 2 décembre 1945.
Et c’est dès 1977 qu’il a été rejeté par un amendement aux USA. Ainsi qu’en Europe, il est considéré comme discriminatoire, de même que condamnable devant les tribunaux. Nonobstant, en France nombreux sites Web participent aux appels de quarantaine, (sur ce lien leur liste), cela ne peut empêcher l’expression qui est de droit aussi reconnue aux citoyens du point de vue constitutionnel. Notons aussi que les appels au boycott en France mènent des actions d’affichage d’une manière clandestine pour ne pas tomber sous le coup de la loi, mais peuvent le proclamer collectivement comme lors des manifestations de soutien au peuple palestinien. Ces dernières sont devenues plus soutenues après les massacres de Tsahal à Gaza en fin d’année 2009 et début 2010.
Beaucoup d’officiels du mouvement associatifs des ONG et de dirigeants dans le monde attendent que les Etats-Unis fassent la déclaration de « persona-non-grata » à l’égard des représentants du régime de l’Etat hébreu, afin d’imposer l’option de la paix proclamée par les résolutions de l’ONU.
Le cas des communistes français est celui qui montre que la rupture est consommée avec la myriade des cercles, du judaïsme sioniste hexagonal, qui soutiennent la spoliation du peuple palestinien de son sol et des crimes dont il est victime. Ce parti appelle désormais ouvertement la gauche de se positionner, comme nombreuses personnalités françaises se trouvent persécutées pour leur opinion, faussement assimilée à l’antisémitisme alors qu’il s’agit de dénonciation d’un colonialisme qui n’a rien à envier au racisme de l’apartheid. La Turquie n’est pas en reste. Des experts et stratèges américains dénoncent désormais ouvertement que les intérêts des USA, de que ceux du peuple juif à travers le monde, sont menacés par le comportement d’Israël.
En dehors des actes des palestiniens dans leur contexte géographie du conflit, qui ne font plus usage d’armes, la question du boycott évolue grâce aux simples citoyens épris de la justesse de la cause palestinienne. Et au niveau des personnalités mondialement considérées comme des leaders crédibles les postures datent déjà de quelques années, et seule une genèse très poussée peut dresser leur développement sur la scène politique internationale.
En 2002, suite à des déclarations du ministre des services secrets sud-africainsRonnie Kasrilsappelant au boycott et à des sanctions. Desmond Tutu, prixNobel de la paixpour salutte contre l'apartheid, lance une campagne dedésinvestissement d'Israël, conduite par des entités religieuses et politiques pour mettre fin à l'occupation israélienne desterritoires palestiniensconquis lors del'opération militaire de 1967. Pourtant dans son pays la communauté juive et adhérent au sionisme, même encore inconnue, n’est pas moindre. Elle s’est connaître dernièrement, fin d’année 2009, et plus récemment, selon le journal israélien Ha’aretz, avec une agression du juge Goldostone.
Entre 2002 et 2004, la société civile palestinienne organisa un appel auBoycott, désinvestissement et sanctionsqui fut lancé en 2005, à l'occasion de l'anniversaire de l'avis de laCour internationale de justice10rendu sur leMur de Palestine. Cet appel sera repris dans diverses rencontres internationales et notamment par leComité des Nations unies pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien