C'est pas tous les jours dimanche

Publié le 25 avril 2010 par Didier54 @Partages
LundiUne fois n'est pas coutume, pain frais et croissants à la maison. Les yeux fermés ou presque, j'ai réussi à jeun à me traîner jusqu'à la boulangerie. Nous avons des invités à la maison. Autour des boissons chaudes du matin, nous conversons avant qu'ils ne mettent les voiles. En regardant partir leur véhicule, je me dis que c'est bon, ces échanges.L'après-midi, séance essayages pour les deux gars. Fringues, godasses. Gars de douze ans fait la tronche. Gars de sept ans a des goûts de chiottes. On transforme la galère potentielle en jeu. Ca finit par donner quelques résultats.  MardiReprise du boulot et boulette. Les entrées dans la grande maison ne se font plus via un code d'accès mais avec des cartes à puce. J'ai oublié la mienne. pas encore le réflexe. C'est la faute au printemps et au temps magnifique que nous ne cessons d'avoir, je me dis. Puisque j'ai changé de blouson. Dans l'actualité, volcan et cendres ne cessent d'alimenter les conversations. On a finalement tous autour de nous quelqu'un qui est bloqué quelque part. MercrediJe me décide à ne pas regarder Munich-Lyon (foot télévisé). Je me rends compte que plus ça va et moins je regarde les matches. Y'en a trop. Et me cassent le mythe, ces types, leurs entourages, les médias avec toutes ces "affaires" et surtout ces comportements. Troisième soirée sans les enfants à la maison. C'est surtout au retour at home que je sens la différence. Du temps pour soi.  JeudiMadame, en trois jours, a accumulé les échanges misère du monde avec des relations de travail ou des ami(e)s. Nous discutons du comment faire avec tous ces environnements délétères. Il se dégage tant de violences, de solitudes, d'incompréhensions. Je repense au fameux ça va péter qu'on entendait naguère. On pensait explosion sociale, nouveau mai 68, quelque chose comme ça. Pas implosions des gens un à un sous plein de formes différentes. VendrediCôté boulot, à deux reprises, je me retrouve dans l'univers du cheval. On inaugure des bâtiments. Les médias nous sollicitent à divers horaires. Le site est magnifique. L'effervescence qui règne est tranquille. Les chevaux sont très beaux. Un petit chien tout petit tout laid tout blanc me fait marrer. N'arrête pas de faire le tour du propriétaire truffe au sol, en long, en large et en travers. SamediNettoyage de printemps sous un magnifique soleil (quinze jours que ça dure, ce que c'est chouette !) pour tout le monde. Extérieur, le ménage. Ca tond, ça taille, ça remue, ça arrose. Fraises plantées pour les gars. Herbes diverses et variées et tomates pour tout le monde. En tout cas, à l'heure de la partie de foot, ça sent bon l'herbe fraîche. Des potes sont venus nous rejoindre. On passe une soirée à se donner des nouvelles pendant que Nancy ne parvient pas à battre Montpellier. PS : Et tous les soirs de la semaine, le bonheur de lire Belletto. Cela faisait longtemps que je n'avais pas été impressionné à ce point par un bouquin et son style. Épatant, vraiment.