Le porte plume

Par Otangerac

Ce devait être en mai

Le jour qui annonce le muguet

A la marge d’une feuille cadrée

Dissimulée a la dernière page d’un cahier

Tout près d’un vieil encrier

Un porte plume a la cime rongé

A son extrémité une plume en acier

Ce porte plume aux mots affiné

S’était égaré

Sur une blanche feuille écornée

Du cahier de la plume d’a côté

En catimini lui griffa un lieu approprié

Puis passant près d’elle tout existé

Lui fit un signe d’amitié

En versant une goûte d’encre indélébile

Sur son buvard aux taches incompréhensible

La plume était loin d’être sotte

Elle se mit sous son aile penaude

Et de sa plu belle écriture incurvée

Le porte plume entrelaça sa moitié

Voici comment naissent les idylles

Sur tout les bas de parchemin

Otangerac