Je crois qu'il faut insister sur ce point, car, de notre temps, il se trouve souvent contesté. On dit alors (Hans Küng, Leonardo Boff...) que Jésus n'a inauguré aucune Eglise structurée, donc qu'il est loisible de modeler librement la communauté chrétienne au cours des âges, avec sa bénédiction céleste, sans que puisse intervenir aucune hiérarchie. À quoi s'ajoutent, bien sûr, surtout en Amérique latine, des considérations politiques. Mais alors, pourquoi s'obstiner à demeurer prêtre en tenant de tels propos, c'est-à-dire en sciant la branche sur laquelle on est assis ?