Dark et figé
Glauque, à la manière du premier Lynch : Eraserhead. Pas tout public, en somme. On nage sans bouger dans la froideur à attendre une quelconque émotion. Bref, on ne badine pas. Atmosphère de bourdon, à la 99 rooms.
C'est post post-moderne avec du nihilisme en veux-tu en voilà, parmi tous ces chemins qui ne mènent nulle part.
Les scènes ne font que transiter (verbe intransitif, réfléchissez-y). Arborescence fractale où tout n'est rien d'autre que rien du tout. Et cela, sans fin.
Le nihilisme a quelque chose de lassant qui le rend humain.