L’association culturelle des harkis d’Ile-de-France (ACH-IDF) a publié sur son site le 23 avril 2010 un article édifiant sur la « mort juridique» de l’article 5 de la loi du 23 février 2005 censé protéger les harkis contre les injures et autres diffamations.
Notre propos ici n’est pas de répéter ce que l’association a clairement expliqué sur son site, à savoir que cet article était complètement inapplicable en ce qui concerne les harkis, ce dont nous nous doutions les uns et les autres. Ce qui est nouveau, c’est que le Conseil d’Etat l’a démontré dans son ordonnance du 16 avril 2010, suite à la plainte de trois enfants de harkis, que l’on trouvera sur le site de ACH-IDF.
Nous voulons simplement souligner que sans cette plainte, et sans le travail des associations, les choses en seraient restées en l’état, cette situation ne serait pas dénoncée et nombreux seraient ceux qui continueraient à croire que la République et ses institutions nous protègent, alors que d’autres feraient seulement semblant. Mais cette décision du Conseil d’Etat a surtout servi de révélateur et nous prouve une fois de plus que l’Etat se moque de nous en faisant voter un texte complètement inapplicable.
Alors, toutes nos félicitations et tous nos remerciements à ces trois enfants de harkis pour leur initiative, à l’association ACH-IDF pour sont travail, sans oublier bien entendu les autres associations et tous les anonymes qui oeuvrent dans l’intérêt des harkis et de leur familles, malgré les difficultés rencontrées.
La route est longue et semée d’embûches…..mais nous savons où nous allons.