En salles : Ce week-end, ayant 40€ en poche. D’abord pour acheter le blu-ray d’Avatar qui est sorti mercredi dernier et est le plus beau de tous les temps (ça c’est dit) et pour aller voir Kick-Ass, le nouveau film de Matthew Vaughn (Layer Cake) !
Super-héros en pyjama
Kick-Ass, c’est l’histoire de Dave, le nobod de base dont le seul superpouvoir est celui d’être invisible… auprès des filles de son lycée. Il fantasme sur sa prof d’anglais et se trimballe toujours dans la même boutique de comic books avec ses 2 potes aussi looser que lui. Jusqu’au jour où il décide qu’être un super-héros, c’est à la portée de n’importe qui, donc à la sienne. Il décide alors de s’offrir un supercostume, ou plutôt un superpyjama à peine mieux que celui de Peter Parker à ses débuts dans Spider-man, et il se choisit un nom qui en dit long sur ses intentions : Kick-Ass.
Après avoir essuyé quelques dérouillées sévères, il va croiser le chemin d’autres superhéros tels que Hit-Girl, une fillette de 11 ans, et son père Big Daddy (joué par Nicolas Cage) auprès de qui il va lutter contre le parrain de la mafia locale, Franck D’Amico…
With no power comes no responsabilities…
Les Zombies avaient Shaun of the Dead ou plus récemment l’excellent Bienvenue à Zombieland, les superhéros ont désormais Kick-Ass, ce genre de film sans concession, irrévérencieux, parodique sans pour autant chercher à mettre en avant les défauts de ces films comme Wolverine, Les Quatre Fantastiques, Spider-Man et bien d’autres encore.
A l’instar de mon compère Marcel Martial (lire sa chronique), je ne peux donc que vous recommander d’aller voir ce petit bijou d’humour et d’action, parfois ultra-violente, comme si on nous remettait la couleur sur la scène des Crazy 88’s de Kill Bill.
On se prend au jeu, on se dit qu’en effet, n’importe qui peut enfiler un vieux jogging, prendre son courage à deux mains et aller dérouiller du voyou à la matraque. La mise en scène est inventive et brillante, Nicolas Cage est bon (rien que ça, ça vaut le détour) et la musique déchire tout !
Sincèrement, courrez-y. Sinon c’est mon pied au cul.
Marsellus Wallace (Kick & Run)