le meilleur arrive du Japon,musicalement , sagement , passionnément .
Le chef d'orchestre japonais Seiji Ozawa à l'Académie des Beaux-Arts, en qualité de "membre associé étranger", lors d'une cérémonie publique à l'Institut de France à Paris.
L'abbaye cistercienne du Thoronet (Var) accueillera cet été un choeur de moines bouddhistes du temple japonais Daitoku-ji qui seront les premiers à sortir de ce sanctuaire zen fermé au monde extérieur depuis sa fondation en 1319, selon les organisateurs. Quatre moines du Daitoku-ji psalmodieront le "shômyô" (déclamation de sutras) de leur temple chef de file de l'école Rinzai, caractérisé par une note tenue à la différence de celui développé par les écoles Tendai et Shingon plus connues en Occident. Une flûte "shakuhachi" les soutiendra ainsi que les sons cristallins des pierres "sanukite" de Stomu, semblables à celles qu'utilisaient les premiers moines bouddhistes avant l'introduction du bronze.Les moines seront accompagnés du percussionniste Stomu Yamash'ta qui jouera sur des pierres volcaniques venues spécialement du Japon,
La pierre sanukite , La pierre sanukite vient de Sanuki, dans l'île de Shikoku au Japon merveilleux révélateur de la terre japonaise vénérée en qualité de pierre philosophale
A 62 ans, Stomu Yamash'ta, qui a pris conscience qu'il était "une partie du néant, du long voyage", vit entre les montagnes au nord de Kyoto et son temple, avec quelques incursions dans des salles de concerts. En 1978, en quête de spiritualité, il se retire au Japon pour étudier la musique bouddhiste. Grâce au physicien Hitoshi Maeda, il découvre la pierre "sanukite", roche volcanique de la région de Kanayama dans l'île de Shikoku. Depuis plus de vingt ans, il l'étudie et crée des instruments avec ce matériau (gong, xylophone, cloche...). Avec ces instruments-sculptures dont les sons évoquent des chants d'oiseaux ou le vent;
Outre la pratique du zen, cet artiste au sens philosophique japonais du terme, c'est-à-dire se positionnant entre la société et le spirituel pour faire le lien entre les deux, continue de tenter d'amadouer la pierre sanukite, dont il a découvert l'existence en 1985 par l'étude de textes sacrés très anciens.
"C'est un instrument de rêve pour un artiste. Lorsque vous commencez à en jouer, vous entreprenez un nouveau voyage", affirme ce musicien zen.
Le chef d'orchestre permanent de l'Opéra de Lyon, le Japonais Kazushi Ono, 48 ans, a été accueilli très chaleureusement par son public lors de son premier concert, samedi soir, à l'occasion du 25e anniversaire de l'Orchestre de l'Opéra.