(Source : Le Télégramme)La crise politique qui ébranle la Belgique repose la question de la survie de ce pays dans sa forme actuelle. La presse semble ne plus y croire, mais Flamands et francophones gardent une chance de s’entendre.«Il est temps de se demander comment vivre ensemble en Belgique dans les prochaines années. Il faut oser se poser la question», a estimé, hier, sur la radio publique RTBF, le ministre des Finances Didier Reynders, président d’une des grandes formations politiques francophones.«Bye bye, Belgium» : L’humeur de la presse est au diapason. «Bye bye, Belgium», titre le quotidien francophone La Dernière Heure, tandis que le bruxellois Le Soir demande en Une : «Ce pays a-t-il encore un sens?».Mais la énième crise provoquée par le départ du parti libéral flamand, jeudi, de la fragile coalition gouvernementale, pourra peut-être encore être surmontée. «Si ceux qui ont brisé la confiance font un effort pour la restaurer, on peut réévaluer la situation», a déclaré hier le leader du parti des libéraux flamands, l’Open Vld. ll a fixé aux leaders des partis francophones un ultimatum à jeudi prochain, date de la prochaine réunion plénière prévue du Parlement belge, pour trouver un accord. Les présidents des partis francophones, réunis hier sur la chaîne francophone publique La Première (RTBF), se sont dit prêts à rouvrir les discussions avec l’OpenVld, mais n’acceptent pas de nouvel ultimatum.Un pays coupé en deux (…)-