Faire passer par l’écriture le sentiment de légèreté

«   …] j’ai été porté par l’histoire que je croyais au départ, comme le titre le laisse supposer, quelque chose de plus technique sur l’équitation. Là où tu as réussi, c’est que tu n’es pas tombé dans ce « piège » mais que tu donnes au lecteur l’envie de connaître le monde du cheval et de vivre ces émotions. Eugène Rideau est parfait dans son personnage. Ses sentiments sont très bien ressentis, et j’avoue que faire passer ce sentiment de légèreté et d’équilibre par l’écriture ne doit pas être chose facile.

Les personnages sont pittoresques et attachants.

Ces personnages qui viennent faire le stage sont très hétéroclites, pratiquantdes équitations différentes, mais l’équilibre et la légèreté ne sont-elles le point commun de toutes les formes d’équitations ? […] Ce livre passionnant, qui est tout public, ne peut que donner envie d’en connaître plus sur l’équitation et le dressage.»

Ce commentaire m'a été envoyé par un ami d'adolescence que je n'avais pas revu depuis près de 40 ans.  J'ai été surpris de savoir qu'il m'avait retrouvé grâce au “Maître de manège“.  Ce message me fait d'autant plus plaisir que ce monsieur, qui est mon aîné de quelques années, a été toute sa vie cavalier professionnel de haut niveau. Il fut d'ailleurs présélectionné aux JO de Montréal. Il a travaillé avec les plus grands, a cotoyé des personnages comme Jean D'Orgeix ou Pierre Jonquières D'Oriola, pour les anciens qui se rappellent ces champions de saut d'obstacle. (Le premier a été entraineur national de l'équipe de France, et le suivant fut plusieurs fois médaillé olympique, notamment à Tokyo en 1964, et champion du monde).

Bref ! C'est un vrai cavalier, et je n'avais pas eu beaucoup de retours de ces lecteurs exigeants. Ce retour-ci m'est d'autant plus précieux. Je le remercie et lui envoie mes affectueux souvenirs ainsi qu'à sa femme.