Merci
à tous ceux qui ont bien voulu me faire leurs critiques; celles-ci sont
forcément constructives. Un merci particuler à Piero. Il s'est aperçu,
avec son oeil impitoyable, que je ne maîtrisais encore pas trop cet
espace. Je répète que les photos que j'afficherai ici seront loin
d'être des chef-d'oeuvres, mais auront malgré tout un rôle
documentaire. Le temps n'amenant que du bon à ceux qui ne sont pas des
médiocres, je veux croire que tout va s'améliorer de jour en jour.
Continuons les rues et restons dans le chiffre "Trois".
Aujourd'hui,
la rue des Trois-Colombes et, comme c'est dimanche, je m'arrêterai là.
Pas d'image aujourd'hui, pourtant, il y a une très jolie madone sur le
parcours de cette rue.
La rue des Trois-Colombes va de la rue de la Banasterie au carrefour fait par les rues Campane, des Infirmières et des Trois-Pilats.
Le nom vient d’une enseigne d’hostellerie dont on a trouvé des traces sur des textes à partir de 1411. Son tracé suit les anciennes enceintes du XIIe siècle. Le canal de la Durançole traversait la rue.
Au numéro 13bis de cette rue, face à la place Saint-Joseph, une enseigne en lettres bleues sur une faïence blanche est incrustée dans la façade ; elle est datée de 1737. Elle nous rappelle qu’ici, de 1732 à 1803, se trouvait la maison Louis Carbonnel, réputée pour ses faïences. Le musée Arbaud d’Aix-en-Provence conserve le chef-d’œuvre de la maison Carbonnel ; il s’agit d’une statuette de Saint-Jean Baptiste que les ouvriers de la faïencerie aurait offert à Jean-Baptiste Carbonnel pour sa fête comme le voulait la tradition.La portion de rue dans laquelle se trouvait cette fabrique s’appelait "traverse allant des Carmes Déchaussées aux Pénitents Violets".
Achard écrit que, à l’angle de
cette rue avec la rue de la Banasterie, le chevalier André-Michel Ramsay
(1686-1743), un des dirigeants de la maçonnerie, aurait fondé en 1737 une des
premières loges maçonniques ayant existé en France.