A l'image des déplacements ultra-secrets-de-la-mort-qui-tue de Barack Obama, Mini-Lui-Même a offert, avant-hier, une petite virée touristique aux journalistes qui les suivent. Dans l'entrepôt de bus de Trembley-en-France.
Dans un premier temps, Robert doit reconnaitre les efforts de Mini-Lui-Même sur le dur chemin de l'acceptation de son infériorité métrique : il a manifestement finit par supporter d'apparaitre entouré de personnes toisant plus que lui-même. Tout le Top Gang le félicite et l'encourage. C'est bien, bravo !
Par contre, dans un deuxième temps, Robert se doit, aussi, de soulever un problème persistant et quand même assez problématique pour le président d'un pays ayant donné naissance à Victor Hugo et Molière : visiblement, Mini-Lui-Même ne parviendra jamais à trouver les mots judicieusement appropriés à une situation qu'il doit commenter. Aux chauffeurs de bus qui commençaient, très compréhensiblement, à monter sur leurs grandes roues lorsque le Président leur a demandé de reprendre le travail, Mini-Lui-Même a sorti que :
« Si vous arrêtez, c'est ce que veulent les voyous. Ils auront gagné, ils veulent nous impressionner ! »
… Pom pom pom…
En l'entendant, Robert eu comme le sentiment d'un problème de vocabulaire… Les voyous voudraient nous impressionner… Heum… Dans l'hypothétique éventualité où il lui arriverait de croiser Mini-Lui-Même, seul à seul, un soir dans une ruelle sombre, malgré le fait qu'il ne concourt pas dans la catégorie musclor, Robert pense que son mètre soixante-seize filerait surement une sacré trouille à Mini-Lui-Même. En tout cas le petit serait sans doute un peu plus que « impressionné ».
Alors venant de meutes urbaines totalement déchaînées, foulant au pied tout ce que l'humain a théorisé et développé en termes de respect d'autrui et de moralité, on peut, si ça se trouve, suspecter un peu plus qu'un simple désir d'impressionner le chauffeur de bus francilien. « le terroriser » est surement plus proche des intentions initiales, si tant est qu'un loup enragé et décérébré puisse théoriser sur son image perçue…
Pour confirmer cette impression, Robert partit faire un petit tour dans son Larousse où il trouva cette définition : « Produire une vive émotion, émouvoir, frapper »
Robert aussi est ému par un poussin, frapper par la beauté d'un Chagall et à une (très) vive émotion face à une photo de Roselmack en short de bain moulant. Mais bon…
Si Mini-Lui-Même veut des cours de vocabulaire, il y a un formulaire de contact juste ici. Pas besoin de dire merci, Robert adore servir son Pays et si son VRP officiel pouvait en donner une image, même un tout petit peu, plus classe et cultivée…