10 raisons pour ne pas acheter un iPad

Depuis plusieurs mois maintenant que nous entendons tous parler du iPad via les médias traditionnels, électroniques, les réseaux sociaux, partout. On en parle en mal et en bien. Moi j’ai décidé de me faire ma propre opinion et de ne pas me fier à tout ce qui se dit. Voici ce que ça donne : 10 raisons pour ne pas acheter un iPad.

1. Le iPad ne contient pas de caméra.
Un iPad sans caméra, je n’en reviens toujours pas. Beaucoup sont déçus. Il aurait été tellement utile d’y intégrer une caméra pour prendre des photos dans les congrès, dans un café Internet ou encore au lit après avoir lu un livre électronique. Imaginez prendre une photo de famille avec votre iPad en main ! Quel dommage.
2. L’écran est encore trop petit.
Je m’attendais à un écran plus grand. Tant qu’à concevoir un appareil qui n’entre pas dans la poche, pourquoi se gêner avec un écran d’à peine 10”. Il fallait voir grand et penser à 12” ou même 15” !
3 . Un iPad c’est encore un autre bidule à faire dépenser.
Avoir un iPad c’est synonyme d’acheter encore des logiciels de l’App Store. Encore de beaux logiciels simples, élégeants qui me feront craquer et mettre mes mains dans les poches encore et encore. Ça suffit !
4 . iTunes, toujours iTunes.
Il faut un ordinateur pour utiliser... un autre ordinateur car le iPad, c’est bien de ça dont il s’agit. Première chose à faire avec un iPad tout frais sortie de la boîte ? Le synchroniser avec iTunes. Moi qui pensait pouvoir me débarasser de mes ordis et me concentrer sur un seul bidule. Occasion ratée de simplifier ma vie numérique.
5 . C’est comme un gros iPod touch.
C’est vrai quoi ! Pourquoi acheter un iPad quand j’ai déjà un iPod touch de première génération ? Avoir un plus grand écran est-ce que ça change tellement l’expérience interactive ? Tout est de toute façon juste plus gros pour ceux qui ne pouvaient pas lire des livres sur le iPod touch.
6 . L’an prochain, il y aura un nouveau modèle.
Non mais c’est vrai, l’an prochain il y aura un nouveau modèle qui sera plus rapide, plus beau et il y aura certainement une caméra intégrée pour le même prix ou encore moins cher. Je préfère attendre. Pendant ce temps je continuerai à regarder les autres jouer avec leur iPad et regarder leurs réactions... d’émerveillement en me disant à quel point ils auraient dû attendre eux aussi à l’an prochain.
7 . Le multitâches c’est pour l’automne seulement.
Moi j’aime les ordinateurs traditionnels avec les fenêtres multiples, tellement nombreuses que j’ai besoin d’une fonction comme Exposé pour m’y retrouver. J’aime les boutons un peu partout, les menus. J’ai l’impression de contrôler quelque chose de complexe... tellement que j’en oublie ce que je suis en train de faire. Encore une fois c’est dommage. Le iPad est lancé sur le marché trop rapidement ; il n’est pas mature.
8 . Je me méfie des appareils multifonctions.
Un appareil comme un iPad ne peut pas être bon en tout : lire des livres, jouer à des jeux, naviguer sur Internet ou encore préparer une présentation. Je pense que les appareils doivent se spécialiser. Le meilleur exemple ? Le Kindle d’Amazon. Il fait qu’une seule chose mais il le fait bien. La simplicité volontaire 2.0, en noir et blanc par-dessus le marché.
9 . J’ai déjà un iMac, un iPod, un iPod touch, un iPhone...
Je pense avoir déjà assez donné à Apple. Il faut laisser la chance aux autres aussi. Me reste juste à trouver à qui la chance maintenant. Donnez-moi... quelques mois pour y penser.
10 . Le iPad est un objet de controverse et de curiosité.
Je n’aime pas la controverse. Je n’aime pas les débats. Je ne veux pas que l’on remettre en question mais habitudes ou mes attentes face aux nouvelles technologies. Je préfère mes pantoufles, le confort de mes acquis. Or, le iPad est le symbole de la remise en question face à la consommation du contenu, la navigation dans les médias, les réseaux sociaux, l’acte de lire un livre ou une bande dessinée. Tout cela me fait peur et me rend mal à l’aise. Je me méfie, tout d’un coup qu’Apple aurait trouvé comment bouleverser notre relation entre l’homme et la machine, encore une fois.