Emploi, salaires, retraites, avec le mouvement social
La réforme des retraites est un enjeu essentiel, au plein sens du terme, pour notre pays.
Il touche à l’avenir de notre système de solidarité, mais plus globalement à l’idée
que l’on se fait de la justice sociale. Oui, une réforme est nécessaire, non seulement
pour sauvegarder un système qui avec l’allongement de la vie a besoin de nouvelles
ressources pour garder sa pérennité, mais aussi pour l’améliorer car il entretient
encore trop d’inégalités notamment entre les hommes et les femmes, et
d’hétérogénéité notamment entre le public et le privé. Pour résumer : réformer oui,
mais pour le progrès.
Or c’est tout l’inverse que le gouvernement annonce : réformer par la régression sur les
droits déjà acquis.Pourtant il est possible de conjuguer : maintien du système de retraite par
répartition garant de la solidarité, maintien de l’âge légal de départ à 60 ans, prise
en compte de la pénibilité du travail, l’élargissement de l’assiette des cotisations
aux revenus du capital et du patrimoine, transparence des droits de chacun tout au
long de son parcours professionnel.
Bien entendu tout cela est lié à la défense du pouvoir d’achat et des salaires, et à une
politique de l’emploi et de lutte contre les licenciements.
Pour le gouvernement, après le « travailler plus pour gagner moins », c’est le « travailler
plus longtemps en cotisant plus, pour gagner moins à la retraite ».
Le 1er mai, ce sera pourles socialistes, avec la gauche politique et syndicale,
l’occasion de réaffirmer la nécessité de retraites justes, de salaires décents, et
d’emplois stables, dans une France juste et solidaire.
Il faudra être nombreux pour être entendu et préparer l’avenir.
Pour le cortège francilien, le rendez-vous des socialistes est donné à 14h30, à l'angle de la Place de la République et rue du Temple.