Je tenais absolument à faire un article sur cet album. Un vrai article je veux dire. Television Rules The Nation reprend donc du service dans très peu de temps. Le concert du Trabendo avait mis la barre très haut, Total Life Forever se devait d’être parfait. En réalité, c’est plutôt un bon album ; l’ensemble est cohérent et leur style s’est affiné. En fait, le problème que je rencontre vient du buzz qui entoure Total Life Forever. Tout le monde clame haut et fort que cet album est une pure merveille. Forcément qu’en on accroche pas, on se force un peu, on persiste. A la fin, on perd ce que l’on a aimé, peut-être aimé, que l’on devrait aimer…J’ai enfin repris tout à zero et clarifié mon avis. De Blue Blood à Fugue tout se passe bien dans le meilleur des mondes, puis ça part en cacahuète, des mélodies plan plan, des lourdeurs/longueurs assommantes. Bref, rien de digérable. Le niveau remonte très légèrement avec 2 trees et est définitivement relevé grâce à What Remains. J’assume totalement mon amour des tubes. J’aime ce qui sonne bien quelque soit le nombre d’écoutes nécessaires, un tube se révèle toujours à un moment et j’ai beau écouter Total Life Forever, jusqu’au bout et avec attention, la fin me parait si fade que j’ose abréger mes souffrances. Si l’on se concentre sur la première partie de l’album, je ne nierais pas ma totale addiction. Plus on écoute, plus on s’accroche et ça finit par tourner en boucle. J’essaie de négliger ce qui m’a déplus mais la réalité c’est que ces longueurs pseudo-aériennes sont la preuves d’un essaie raté. Les Foals ont amorcés une mutation qui dura certainement jusqu’à leur fin ce qui entraine forcément des loupés, des approximations. De leur talent, c’est un album globalement excellent mais une entité amputé d’un certain nombre de mélodies possiblement efficaces si seulement elles relevaient d’une approche différente. Cependant, j’ai beau être déçue (car je l’avoue, j’aime et j’aimerai toujours infiniment Antidotes), je pense que Total Life Forever est un album plus réfléchis, plus libéré dans un certain sens. Je ne peux donc pas leur en vouloir, je sais qu’ils peuvent faire toujours mieux. En tout cas, ils sont sur le bon chemin.
- Foals – Miami
- Foals – What Remains