Quand ça veut pas, ça veut
pas ! doit-on se dire à l'Elysée.
En effet : " 70 % des français reprochent "prioritairement et massivement" au président son "manque de
résultats"
En quelque sorte, la confirmation de la phrase culte de mon ami le blogueur Sarkofrance :
"Ami Sarkozyste où es tu ?"
Les français ont définitivement oublié les feux d'artifices et la liesse de 2007, qui devaient être un prélude à une vie dans laquelle : Ils allaient tellement travailler, qu'ils pourraient
faire moult donations à leurs enfants ou petits enfants et leur transmettre les millions accumulés sans droit d'héritage !
Ces français, lassés des conséquences de la crise financière, devenue économique, et à qui, pour seules réponses, on a proposé
Un débat sur l'identité nationale,
Des annonces répétées de répression de la délinquance (dont beaucoup ont donné lieu à des gardes à vues abusives)
Et surtout : Des "réformes" qui n'auront en fin de compte touché que les mêmes catégories de la population
Auront, élection après élection, sanctionné ( à l'exception des européennes qui indiffèrent, à tord, les citoyens) l'action du Président et de sa majorité.
Coût de l'opération : "Les trois années de sa présidence sont «un échec» pour deux Français sur trois, d'après un sondage Viavoice à paraître dans Libération
aujourd'hui "
" Depuis son élection, les résultats de Nicolas Sarkozy «n'avaient jamais été aussi désastreux», note l'institut. 62% (+2
points) ont une opinion négative du chef de l’Etat et seulement 35% (-2) une opinion positive ... / ... Ce discrédit envers Nicolas Sarkozy
s’explique pour une large part par le jugement porté sur trois années de présidence Sarkozy», selon François Miquet-Marty (Viavoice). Ainsi 66% des Français
estiment que le bilan du président est «un échec», contre seulement 25% d’un avis contraire.
Les Français lui reprochent «prioritairement et massivement» son «manque de résultats» (70%). Sa «présence dans les
médias» est ensuite mise en cause (61%), puis ses «orientations politiques» (60%) et son «style personnel» (57%) ... / ... Face au discrédit concernant le président, les Français font davantage confiance à Dominique de Villepin (24%) qu’à Nicolas Sarkozy (20%) pour «représenter la droite au cours des années qui viennent». Alain
Juppé arrive en 3e position (16%) ... / ...
La gauche que le Président allait "laminer" avec sa politique de débauchage, plus communément appelée "ouverture" n'en demandait pas tant puisque : " ... / ... Les présidentiables socialistes enregistrent des progressions de popularité. Ainsi Bertrand Delanoë gagne 5 points à 58%, devant Dominique Strauss-Kahn à 57% (+2), puis
Martine Aubry qui engrange gagne 4 points à 53%. La patronne du PS devance François Hollande (42%, +2) et Ségolène Royal (41%, +3). Viennent ensuite Marie-George Buffet (40%, +1), Daniel
Cohn-Bendit (39%, -3), Olivier Besancenot (38%, -1) - Source 20Minutes
Pour ceux qui s'en souviennent, lorsque Jacques Chirac son prédécesseur se trouvait en mauvaise posture, il
retrouvait le chemin des étables et des champs de labour ! Nicolas Sarkozy, bien qu'il ne cesse de clamer son "amour des usines", trouve de moins en moins d'occasions de rencontrer les français
sauf pour des déplacements ponctuel où l'UMP locale mobilise ses militants pour faire la claque !
Alors, lorsqu'on a échoué au plan économique et social et que la contestation monte partout, que reste t-il d'autre que se replonger dans ses racines : Un discours droitier et les habits de
Ministre de l'Intérieur. Ces deux "martingales" qui ont permis de gagner la Présidence de la République !
Identité nationale
Nicolas Sarkozy a vanté jeudi "l'intégration de la Savoie" comme ayant "valeur d'exemple", à l'occasion du 150e
anniversaire du rattachement de la région à la France ... / ... Il y a dans la Savoie comme un condensé de France", a estimé le chef de l'Etat, "ses clochers, ses usines, ses fermes font partie de son identité. On peut défendre son identité sans être agressif à l'égard de quiconque. Et c'est justement parce que nous
sommes ouverts aux autres que nous voulons défendre notre identité" ... / ... "Je n'ai qu'un seul regret: j'aurais aimé être Savoyard, même si je
me suis rattrapé sur le tard en allant épouser une Savoyarde de l'autre côté", a conclu M. Sarkozy dans une boutade... Tout en ayant comme l'écrit l'AFP : " ... / ... un petit accrochage avec un spectateur venu lui serrer la main avant de faire mine de l'essuyer. "Ne fais pas le malin", a rétorqué M. Sarkozy. -
Source AP/Yahoo
Une sorte de "casse toi pauv' con !" plus élégant ou une menace
?
En tous cas, il en est un qui n'a pas eu la "chance" de se contenter d'une remarque du Chef de l'état. Comme nous l'explique Rue89 : " Il s'appelle
Grégory Pasqueille. Il a l'air bonhomme, un t-shirt mauve marqué « No Sarkozy day » qu'il incarne bien. Le jeune homme s'est déplacé devant la préfecture du 93 pour parler à la presse, annoncer
une mobilisation le 8 mai prochain pour un nouveau « No Sarkozy day ». Il n'a pas eu le temps de parler qu'il a été interpellé et placé en garde à vue... / .. Difficile pour Grégory Pasqueille
de savoir le motif de son placement puisque l'OPJ lui-même l'ignorait. Sa hiérarchie lui avait juste demandé d'interpeller l'individu ... / ... "
Et, justement, quel est l'état d'esprit des policiers, invités cordialement à déjeuner, par le Chef de l'Etat, qui a remplacé au pied levé Brice Hortefeux son actuel ministre de l'intérieur
?
" ... / ... Au lendemain d'une visite en Seine-Saint-Denis, où il a notamment réaffirmé son intention de lutter contre le trafic de drogue dans les
cités et de rétablir l'ordre dans les lycées sensibles et les halls d'immeuble, M. Sarkozy espère aussi ressouder un corps policier déboussolé qui a voté en majorité pour des syndicats classés
à gauche lors des récentes élections professionnelles.
Ceux-ci dénoncent notamment la baisse inexorable des effectifs, l'abandon total de la police de proximité pour le tout répressif, la culture du résultat et une
politique du chiffre qui conduisent à une pression accrue sur les policiers.
Depuis une vingtaine de mois, un véritable 'stress social' monte des rangs de la police nationale, au moment même où les prémisses d'une crise sécuritaire commencent à poindre sur fond de
chômage", prévient Nicolas Comte, secrétaire général d'Unité SGP Police FO qui rappelle que 1.100 policiers ont été blessés dans l'exercice de leur fonction en janvier et février ... /
... " - Source Nouvel Obs
Et Laurent Mucchielli, sociologue spécialiste de la délinquance d'expliquer : "L'amélioration de ces quartiers n'est pas une priorité politique"
" ... / ... Dans les "zones urbaines sensibles" (ZUS) et autres "quartiers prioritaires de la politique de la ville", la situation continue de se dégrader au
fil des ans. Les rapports de l'Observatoire national des ZUS en témoignent. La politique de la ville engagée depuis 2007 a échoué à enrayer ce phénomène. Le
soi-disant "plan Marshall des banlieue" devenu le "plan espoir banlieues" na pas changé la donne. Il n'en a du reste jamais eu les moyens financiers en dehors de l'action sur le bâti.
L'amélioration de la vie de ces quartiers n'est pas une priorité politique, nous sommes nombreux à le dire depuis plusieurs années. Et bien entendu la crise économique qui sévit depuis fin 2008
n'arrange rien, au contraire ... / ... " - Source L'Express
Alors, le constat est implacable : " Pour Nicolas Sarkozy, l'anniversaire
de ces trois années à l'Elysée signe un acte de décès", estime François Miquet-Marty, directeur associé de Viavoice. "Le sarkozysme de 2007, en faveur duquel les Français s'étaient prononcés,
est désormais condamné par l'opinion (...) La présidentielle de 2012 reste bien évidemment à écrire mais, au coeur de ce quinquennat, une page se tourne", ajoute-t-il ... / ... " -
Source Reuters/Yahoo
Par Slovar